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Le continent africain appelé à se remobiliser sur la question palestinienne
Publié le vendredi 13 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
12ème
© aDakar.com par Mb. BA
12ème édition des matinales géopolitiques du centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS)
Dakar, le 03 février 2016 - La 12ème édition des matinales géopolitiques du centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS) a eu lieu, mercredi, en présence du ministre Mankeur Ndiaye. La rencontre avait pour thème : ’’Le Sénégal, membre du conseil de sécurité des nations unies, enjeux et perspectives’’. Photo: Fodé Seck, ambassadeur du Sénégal aux Nations Unies




Le président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peule palestinien, l’ambassadeur sénégalais Fodé Seck, appelle à une remobilisation "beaucoup plus opérationnelle" de l’Afrique sur la question palestinienne.
M. Seck estime que le continent africain ne sera vraiment libéré que si la Palestine parviendra à faire valoir ses droits.
"Nous avons constaté un certain fléchissement de la mobilisation africaine pour la cause palestinienne. L’Afrique ne sera complètement libérée que quand la Palestine sera libre et qu’elle sera rentrée dans ses droits", a-t-il déclaré dans un entretien publié dans le dernier numéro (12-19 mai) de l’hebdomadaire sénégalais "La Gazette".
Dans cette perspective, "nous attendons une remobilisation de façon beaucoup plus opérationnelle", a dit le diplomate, représentant permanent du Sénégal à l’Organisation des Nations unies (ONU). Son pays est membre non-permanent du conseil de sécurité de l’ONU.
L’ambassadeur Fodé Seck estime que "la position du Sénégal vis-à-vis de la question palestinienne est un atout". "Une fois au conseil, argumente-t-il, il est naturel avec les autres membres du conseil que nous travaillions à faire avancer la cause palestinienne".
"Bientôt se tiendra à New York une réunion formule Aria. C’est une réunion non officielle du conseil de sécurité, ouverte aux 15 membres du conseil, mais également à la société civile pour renforcer le plaidoyer en faveur de la cause palestinienne. La protection internationale, que la communauté internationale doit au peuple palestinien, est le sujet de cette réunion", a annoncé le diplomate.
"Le Sénégal, le Venezuela, l’Angola et l’Egypte sont les promoteurs de cette réunion-là, parce qu’au sein du conseil de sécurité, malheureusement, il y a des pays qui ont le droit de veto. Cela ne permet pas au conseil de prendre les décisions qu’il faut pour imposer des mesures supplémentaires vis-à-vis des puissances occupantes et permettre aux Palestiniens de retrouver leur liberté", a-t-il souligné.
En conséquence, "les pays amis n’ont d’autres recours que de se retrouver et de renforcer les plaidoyers. Si un seul pays oppose son veto (parmi les cinq pays détenteurs de ce droit), on ne peut pas prendre des décisions", a poursuivi Fodé Seck.
"On a pensé qu’il faut, cette fois-ci, sensibiliser davantage la communauté internationale, pour que le conseil de sécurité organise une réunion non officielle autour de la question palestinienne", a-t-il expliqué.
"Tous les trois mois, il y a un débat récurrent sur la question, et ça nous permet également de renforcer les plaidoyers, de proposer des mesures plus renforcées, mais le veto étant là, on constate notre impuissance à ce niveau", a dit M. Seck.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a été créé en 1975. Depuis sa création, le Sénégal en occupe la présidence et son mandant est renouvelé tous les ans "par acclamation", a rappelé le représentant sénégalais à l’ONU.
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