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Des pays de l’OCI exposent leurs filières académiques à Dakar
Publié le jeudi 12 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Emploi
© aDakar.com par MC
Emploi des jeunes: Un salon pour que vive l`esprit d`entreprise
Dakar, la capitale du Sénégal a abrité un salon des jeunes entrepreneurs. Cette importante manifestation, organisée en prélude de la quinzaine de la Francophonie 2014, s`est tenue le vendredi 02 mai 2014, à la maison de la culture Douta Seck.




Des établissements académiques de la Malaisie, du Maroc et d’autres pays proposent aux étudiants sénégalais leurs filières de formation, à l’occasion du troisième Salon de l’enseignement supérieur des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui s’est ouvert lundi à Dakar.
Le salon se tient au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), à Dakar, jusqu’à jeudi.
La cérémonie d’ouverture a été présidée lundi par le ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, et son collègue chargé du Commerce, Alioune Sarr.
Ce salon est un espace de "jonction entre l’enseignement supérieur et les échanges économiques. Il permet d’enrichir, par ses axes de réflexion, le partage d’expériences et la dissémination des bonnes pratiques dans un souci d’excellence académique", a indiqué M. Niane, cité par le journal sénégalais Le Quotidien.
Le Maroc, l’invité d’honneur de la rencontre, est représenté par une dizaine d’établissements d’enseignement supérieur.
D’autres établissements académiques de la Malaisie, de l’Ouganda et de Tunisie participent aussi au salon, qui leur offre l’occasion de faire connaître leurs filières aux élèves et aux étudiants sénégalais.
L’Ecole supérieure en ingénierie de l’information, des télécommunications et du management (ESTEM, privée) du Maroc offre des formations en management, génie civil et droit. Elle prépare aussi les étudiants aux grandes écoles.
L’ESTEM offre aux étudiants sénégalais la possibilité d’étudier au Maroc et d’obtenir des diplômes équivalant à ceux décernés aux étudiants en France, selon le directeur chargé du développement et de la coopération internationale de cet établissement, Edoutha Engwelengwele Martin-Florent.
M. Martin-Florent, qui enseigne la science politique, explique que le but de la participation de l’ESTEM au salon de Dakar "est de mieux faire connaitre le Maroc aux étudiants sénégalais, d’harmoniser davantage la collaboration, de créer aussi des partenariats entre les deux pays".
Participent aussi au salon d’autres établissements d’enseignement supérieur du Maroc, dont l’Ecole supérieure d’ingénierie informatique et multimédia, l’Université Hassan 1er de Settat, l’Université Hassan 2 de Casablanca, la Fédération marocaine de l’enseignement supérieur privé et l’Université internationale de Rabat.
La Fondation marocaine de l’étudiant participe à la rencontre, aux côtés de ces établissements. Avec un décor plus discret que ceux des écoles supérieures, elle attire moins de visiteurs qu’elles.
La Fondation marocaine de l’étudiant participe au salon dans le but d’"aider les jeunes bacheliers issus de milieux défavorisés et les pensionnaires des orphelinats à bénéficier d’une bourse de formation pour aller étudier au Maroc ou dans d’autres pays", explique Mehdi Bouziane, son directeur exécutif.
"Nous existons depuis 16 ans. Chez nous, nous avons permis à plus de mille étudiants de bénéficier d’une bourse d’études. Actuellement, 350 d’entre eux ont intégré le marché du travail, les autres poursuivent leur formation", assure M. Bouziane.
Il manifeste la volonté d’élargir le projet aux jeunes Sénégalais et à ceux d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Mehdi Bouziane regrette cependant, comme certains de ses compatriotes, la faible participation des élèves et des étudiants sénégalais au salon de l’OCI dédié à l’enseignement supérieur.
"Il n’y a pas beaucoup d’étudiants au salon. C’est peut-être parce que nous nos stands ne sont pas bien visibles. Ou bien à cause de la tenue du salon à des jours où les écoles et les étudiants font cours", pense-t-il.
La Malaise expose ses filières académiques dans quatre ou cinq stands. Ses exposants tentent d’intéresser à leurs offres de formation les rares étudiants sénégalais venus visiter les stands, pour avoir une idée des possibilités qu’offre ce lointain pays d’Asie du Sud.
La Tunisie est représentée par l’Ecole supérieure privée des technologies de l’information et du management de l’entreprise, qui offre des formations en licence appliquée, master professionnel, en plus d’un cycle préparatoire et d’un cycle ingénieur.
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