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Négociations gouvernements/syndicats d’enseignants: L’école dans l’impasse
Publié le jeudi 12 mai 2016  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le Pm rencontre les syndicats d`enseignants
Dakar, le 11 Mai 2015 - Le chef du gouvernement a rencontré les syndicats d`enseignants pour aborder, en compagnie des ministres concernés, la question du réaménagement du calendrier scolaire.




La sortie de crise entre le gouvernement et le Grand cadre des syndicats de l’enseignement (Gcse) est loin de connaitre son épilogue. Mamadou Lamine Diante du Gcse et Amadou Diaoune du Front unitaire syndical de l’Enseignement (Fuse) veulent plus d’assurances de la part du gouvernement sur la mise en solde des enseignants. L’école continue d’être dans l’impasse au grand dam des potaches et des parents d’élèves.

Devra-t-on s’attendre encore à ce que le président de la République sorte un décret prolongeant l’année scolaire, comme fut le cas l’année dernière ? Le cas échéant ne surprendrait personne.

Et pour cause, au rythme des plans d’action des syndicats de l’enseignement, l’année scolaire 2015/2106 risque de prendre encore un gros coup dans le quantum horaire, à l’heure de la baisse des évaluations nationales. Les négociations entre le gouvernement et le Grand cadre des syndicats de l’enseignement qui regroupe le Saems, le Cusems et le Sels/ Originel, l’Uden/Rénovation, connaissent toujours des points d’achoppement.

Relevant leur insatisfaction des propositions du gouvernement sur les accords signés le 14 février 2015, Mamadou Lamine Diante et Cie déroulent depuis hier, mardi 10 mai, un nouveau plan d’action unitaire. En plus de la rétention des notes et le boycott des conseils des classes, cellules pédagogiques et autres examens blancs, le Gcse va observer une grève totale aujourd’hui, mercredi 11 mai, qui sera suivie d’une Assemblée générale.
Les modalités de l’apurement du montant de 24 milliards FCfa de mise en solde des enseignants constituent le principal point de divergences entre les deux parties.

Le calendrier proposé par le gouvernement laisse perplexe les syndicats d’enseignants, car, estiment-ils, cela ne permet pas d’apurer le stock de demande de solde en souffrance au niveau du ministère. C’est pourquoi, propose Mamadou Lamine Dianté, que « 1000 enseignants soient mis en solde par mois jusqu’à fin juin. A partir de juillet, les 5000 enseignants restants seront éclatés entre les mois restants de l’année».

Le Fuse suit la cadence

Le Front Unitaire des Syndicats de l’Enseignement (Fuse) avait invité les enseignants à un débrayage, la semaine dernière (mercredi 04 mai de 9h à 13h) pour protester contre le retard et la lenteur dans la convocation du comité de suivi des accords.

Amadou Diaouné et Abdou Faty estiment que la rencontre entre Gouvernement /Syndicats d’enseignants du 18 avril 2016 n’a pas précisé les modalités et les échéances d’exécution des points d’accord en suspens. Il s’agit du stock restant des mises en solde, de la dématérialisation de la gestion des actes administratifs, passerelles professionnelles, reversement des MEPS dans le corps des professeurs de collège.
A cela s’ajoutent des perspectives claires et précises sur l’ouverture de négociations sur le système indemnitaire des agents de l’État.

Ainsi, ils comptent tenir un point de presse aujourd’hui pour encore se prononcer sur l’attitude à prendre.
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