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Gambie - Procès de l’opposant Usainu Darboe : La police brutalise les sympathisants
Publié le mercredi 11 mai 2016  |  Le Quotidien
Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie




La pression contre le régime de Yahya Jammeh continue et pousse celui-ci à réprimer les manifestants. Hier, les sympathisants du principal leader de l’opposition, Usainu Darboe, revenant de son procès et manifestant contre le pouvoir en place, ont été passés à tabac à Banjul par des éléments de la Police gambienne.

Rentrer chez soi n’a pas été une partie de plaisir pour les sympathisants du leader de l’opposition gambienne, hier. Manifestant contre la détention de Usainu Darboe de retour du Tribunal ayant abrité son procès, des jeunes ont été pris à partie par la Police gambienne dans les rues de Banjul. Les manifestants ont subi des violences de la part des éléments des Forces de l’ordre gambiens.
Exprimant leur opposition à la dictature du Président gambien, les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles, selon des témoignages, on pouvait, entre autres, lire : «Gambiens debout ! Yahya Jammeh doit partir». Pour le moment, aucun bilan de cette répression policière n’est disponible.
Usainu Darboe, leader de l’opposition gambienne, est en détention avec une vingtaine d’autres personnes depuis près d’un mois. Leur arrestation fait suite à la répression par la police locale d’une manifestation qu’ils avaient tenue dans la capitale gambienne, en l’absence de l’homme fort de Banjul, pour réclamer des réformes électorales. Leur camarade de lutte, Solo Sandeng, déclaré mort par certaines sources, n’a jusqu’ici pas été retrouvé.
Cette situation déplorable avait poussé la société civile sénégalaise, des hommes politiques sénégalais, des opposants et «droit de l’hommistes» gambiens en exil au Sénégal à tenir un rassemblement à la Place de l’Obélisque de Dakar.
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