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Démarrage du dialogue politique la semaine prochaine : Macky ouvre ses portes
Publié le lundi 9 mai 2016  |  Le Quotidien
Le
© Présidence par DR
Le président Sall à l`investiture de Sassou Ngesso
Brazzaville, le 16 avril 2016 - Le Président de la République Macky Sall s`est rendu au Congo Brazzaville pour assister à l`investiture de Denis Sassou Ngesso. Il a été accueilli à l`aéroport par des sénégalais vivant au Congo.




Les concertations entre le pouvoir et l’opposition démarrent la semaine prochaine. Le président de la République va recevoir le Pds et ses autres adversaires au Palais.

Le chef de l’Etat passe à l’action. Après avoir annoncé des concertations politiques la semaine dernière, Macky Sall va recevoir l’opposition «la semaine prochaine». Pour l’heure, l’information sur la date exacte du ballet des adversaires sur les marches de la Présidence est verrouillée. Mais Le Quotidien a appris de sources concordantes que tout serait au point pour des échanges sur la «situation du pays». Ça, c’est le côté officiel de ce dialogue prôné depuis fort longtemps et encouragé par les cercles religieux, coutumiers et la société civile. La Raddho a d’ailleurs salué l’appel lancé par le président de la République à l’opposition.

Le Pds «au premier rang»
Lors de la présentation de condoléances à Oumou Salamata Tall, le chef de l’Etat avait indiqué que le Parti démocratique sénégalais doit être «au premier rang» des partis concernés par les concertations. C’est que les accolades présidentielles à Aïda Ndiongue, Woré Sarr, ou encore l’annonce de sa visite à Oumar Sarr qui a perdu son frère et autres ont été les éléments qui ont baissé la tension entre le leader de l’Apr et ses anciens frères de parti. Il s’y ajoute que Me Madické Niang et Wade ont réservé un accueil favorable à cet appel.
Mais qui représentera le Pds ? Logiquement, ce sera son coordonnateur Oumar Sarr, mais bien sûr sous la commande de Abdoulaye Wade qui est en retrait à Versailles. L’équation du format se posera sans doute aux Libéraux puisqu’ils sont aussi en alliance avec d’autres forces du Fpdr ou du Cadre de concertation de l’opposition. Mais de quoi vont-ils parler ? La question se pose plus du côté du Pds qui conditionnait toutes retrouvailles libérales à la libération de Karim Wade condamné à 6 ans de prison ferme pour enrichissement illicite.

Le cas Idy
Si Souleymane Ndéné Ndiaye prône aussi le dialogue pour décrisper la situation tendue, Idrissa Seck, lui, ne semble pas rouler pour cette logique. Ses nombreux «si» devant le dialogue en marge du magal du Kazu Rajab le suggèrent. Mais surtout, il avait été plus péremptoire au lendemain du référendum. «Si le président de la République a de l’énergie à dépenser, qu’il la consacre à changer de cap, à accélérer la cadence, à répondre aux attentes des populations, à décrypter le message de défiance qui lui a été adressé par deux électeurs sur trois à l’occasion du référendum», avait dit le leader de Rewmi. En attendant, dans une contribution, il propose la mise sur pied d’un «Conseil suprême de la République» pour un dialogue inclusif (Voir page 14). D’ici la «semaine prochaine», l’on saura s’il remettra les pieds au Palais.

Réformes constitutionnelles : Macky signe tous les décrets d’application
Lors du Conseil des ministres du 20 avril dernier, le président de la République avait demandé au gouvernement d’accélérer la mise en œuvre des réformes constitutionnelles. Et dans ce sens, leur concrétisation est imminente puisque le chef de l’Etat a signé tous les décrets d’application. Parmi ces réformes, il y a le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) décrié pour être un «Sénat bis». Il pourrait y avoir un «dialogue» pour le Hcct puisqu’un gouvernement d’union nationale est peu probable.

Réformes constitutionnelles : Macky signe tous les décrets d’application
Lors du Conseil des ministres du 20 avril dernier, le président de la République avait demandé au gouvernement d’accélérer la mise en œuvre des réformes constitutionnelles. Et dans ce sens, leur concrétisation est imminente puisque le chef de l’Etat a signé tous les décrets d’application. Parmi ces réformes, il y a le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) décrié pour être un «Sénat bis». Il pourrait y avoir un «dialogue» pour le Hcct puisqu’un gouvernement d’union nationale est peu probable.
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