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Les pénuries d’eau pourraient faire reculer le PIB de 6% dans certaines régions du monde (BM)
Publié le jeudi 5 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Réception
© aDakar.com par DF
Réception du forage de Hodioldé
Barkédji, le 17 mars 2016 - Le forage de Hodioldé, localité se trouvant dans l`arrondissement de Barkédji, a été réceptionné. Cette infrastructure va permettre un accès meilleur des populations à l`eau.




Le Produit intérieur brut pourrait baisser de 6 % dans certaines régions du monde, provoquer des migrations et déclencher des conflits, sous l’effet de la raréfaction de l’eau exacerbée par le changement climatique, prévient la Banque mondiale.

En l’absence de mesures immédiates, prévient l’institution financière dans un nouveau rapport, ‘’l’eau deviendra une ressource rare dans des régions où elle est abondante aujourd’hui - l’Afrique centrale et l’Afrique orientale par exemple - et cette situation s’aggravera dans les régions connaissant déjà des pénuries d’eau, le Moyen Orient et le Sahel par exemple’’.

En conséquence : la croissance devrait y reculer ‘’dans des proportions allant jusqu’à 6 % du PIB d’ici 2050, ce en raison de l’impact du manque d’eau sur l’agriculture, la santé et les revenus’’.

Le rapport intitulé ’’High and Dry : Climate Change, Water and the Economy’’, pointe les effets combinés de la croissance démographique, de l’augmentation des revenus et de l’expansion des villes. Il estime que tous ces facteurs devraient provoquer ‘’une hausse exponentielle de la demande d’eau, alors que l’offre de la ressource deviendra plus irrégulière et incertaine’’.

La Banque mondiale alerte sur une possible réduction des ‘’volumes d’eau disponibles dans les villes, ce dans des proportions pouvant atteindre les deux tiers en 2050, comparé aux niveaux de 2015’’.

Elle précise que cette situation devrait découler d’une ‘’baisse de la disponibilité en eau douce, combinée à l’utilisation de l’eau à d’autres fins telles que la production d’énergie et l’agriculture’’.

Le rapport avertit que ‘’l’insécurité hydrique pourrait multiplier les risques de conflit’’. Ainsi, ‘’les flambées de prix alimentaires dues aux sécheresses peuvent attiser des conflits latents et entraîner des migrations’’.

’’Les pénuries d’eau constituent une redoutable menace contre la croissance économique et la stabilité dans le monde, un problème que le changement climatique vient aggraver’’, affirme le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.

"Notre analyse montre que si les pays ne prennent pas de mesures pour mieux gérer les ressources en eau, certaines régions fortement peuplées pourraient connaître de longues périodes de croissance économique négative. Les pays peuvent toutefois adopter dès à présent des politiques qui les aideront à exploiter les ressources en eau de manière durable au cours des prochaines années."

Selon le rapport, l’amélioration de la prise de décisions sur l’action à mener pourrait aider à neutraliser les effets néfastes du changement climatique sur l’eau. Certaines régions ont des chances d’améliorer leurs taux de croissance dans des proportions allant jusqu’à 6 %, grâce à une meilleure exploitation des ressources en eau.

"L’espoir est permis", déclare l’auteur du rapport et économiste principal à la Banque mondiale Richard Damania.
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