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Mbagnick Diop insiste sur l’auto-entrepreneuriat et le développement des Pme et Tpe
Publié le jeudi 5 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Ouverture
© Primature par A. SECK
Ouverture de la 15e édition du Forum du premier emploi
Dakar, le 02 Février 2016 - Le premier ministre a présidé l`ouverture de la 15e édition du Forum du premier emploi organisé par le Mouvements des entreprises du Sénégal (MDES).




Le règlement du problème de l’emploi des jeunes au Sénégal passe par l’auto-entrepreneuriat et le développement des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Très petites entreprises (TPE), estime le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS).
’’Il faut mettre l’accent sur l’auto-entrepreunariat, c’est-à-dire inciter les jeunes à créer leurs entreprises. Le travail salarié est saturé. La majorité des jeunes sont diplômés d’un secteur qui n’embauche plus. Et, aujourd’hui, il y a de nouveaux métiers’’, a dit Mbagnick Diop qui s’entretenait avec l’APS.
"Au Sénégal, le marché de l’emploi ‘’ne se porte pas très bien’’, selon le patron du MEDS.
"Le cumul des offres d’emplois proposées par l’Etat, le secteur privé confondus ne dépassent pas 40000 emplois. L’Etat tourne au tour de 10000 et 15000 emplois et le secteur privé autour de 25000 emplois. Et pendant ce temps, vous avez 200 000, 250 000 jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi. Le gap est énorme’’, a-t-il expliqué.
"Toutefois, Mbagnick Diop note que, depuis 2012, le gouvernement essaie de mettre en adéquation la formation et l’emploi par rapport aux besoins de l’entreprise.
"Il faut développer des nouveaux métiers avec l’évolution des technologies. L’Etat a compris que pour absorber ces jeunes qui sortent des universités, il faut qu’ils aient une formation qui corresponde aux besoins des entreprises’’, a-t-il dit.
Le patron du MEDS a salué la mise en place d’instruments comme le FONGIP, l’ANPEJ, la BNDE qui ‘’ont pour mission d’encadrer et d’accompagner les jeunes porteurs de projets’’.
’’Aujourd’hui, il est plus facile de décrocher un financement qu’il y a 5 ans ou 10 ans, même si certains jeunes ne maîtrisent pas les rouages (…)’’, selon Mbagnick Diop qui signale que le MEDS a aussi mis en place un fonds de garantie qui peut accompagner un porteur de projet à hauteur de 70%.
"Si l’économie nationale ‘’est à un tournant’’ et les clignotants ‘’au vert’’, le Sénégal pourrait tout de même ’’se porter mieux’’, estime Mbagnick Diop.
’’Il y a eu des évolutions avec le PSE et le PUDC, mais le secteur privé aurait bien voulu avoir plus pour que la machine tourne puisque nous gérons des PME’’, explique t-il.
"Mais le problème est que les gros marchés sont captés par les multinationales. Elles faisaient travailler les PME mais, depuis quelques années, elles créent leurs propres PME pour accompagner les gros projets’’, relève le président du MDES.
’’Du coup, ajoute t-il, les nationaux sont de facto exclus. On a sensibilisé le gouvernement pour qu’on impose à des sociétés étrangères qu’il y ait 20% des entreprises nationales. Et cela va permettre de faire tourner les entreprises nationales. Ce sont les PME et TPE qui créent des emplois’’.
Il a insisté sur le développement des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Très petites entreprises (TPE) dans le règlement du problème de l’emploi des jeunes.
’’On a vu avec le PUDC, le secteur privé commence à respirer. Au Sénégal, comme partout, ce sont les PME et les TPE qui créent de la richesse. Il est nécessaire aujourd’hui de porter une attention particulière aux PME et aux TPE’’, a-t-il dit.
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