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Un expert invite à miser sur l’architecture bioclimatique
Publié le samedi 1 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© Autre presse par DR
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L’architecture au Sénégal et en Afrique doit être bioclimatique avec des bâtiments conçus de manière à intégrer un système de régulation de la température, qui permet le confort et la diminution de la consommation en énergie, a souligné vendredi à Dakar Mbacké Niang, architecte et enseignant-chercheur.

‘’L’architecture doit être bioclimatique. Cela suppose que les bâtiments vivent comme nous autres en transpirant. Il est temps de repenser notre architecture en utilisant la bioclimatique qui est efficace en énergie’’, a notamment dit M. Niang.

Il animait une séance académique à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) où il était question de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction en Afrique, mais aussi de l'habitat bioclimatique, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

Ancien vice-président de l’Ordre des architectes du Sénégal, Mbacké Niang, qui est également l’un des responsables de l’Association sénégalaise de normalisation, a revisité, au cours son exposé, la typologie de l’habitat au Sénégal.

‘’Nous avons une typologie de l’habitat traditionnelle, une typologie coloniale et une typologie moderne. Il y a une nette différence entre ces typologies dans le mode de construction et d’occupation’’, a-t-il dit.

Devant un panel composé d’experts et d’intellectuels, M. Niang a insisté sur les équilibres thermiques qui doivent caractériser la construction de nos bâtiments. ‘’L’être humain a toujours besoins d’équilibres thermiques par rapport à la température, à l’occupation des espaces et son habillement. On a l’habitude de recourir à la climatisation artificielle qui consomme beaucoup d’énergie’’, a déploré l’architecte.

Il a fait remarquer que le mode de construction des bâtiments au Sénégal consomme trop d’énergie. Pour lui, cette situation est difficile pour l’Etat, pour les citoyens et pour la SENELEC du point de vue de la couverture des besoins énergétiques.

‘’Le bâtiment est un système qui est engendré par trois paramètres importants que sont l’urbanisme, l’architecture et la construction. La maîtrise de ces trois paramètres offre des bâtiments confortables, à la portée des gens et économes en énergie’’, a dit Mbacké Niang.

Selon lui, l’architecture actuelle des bâtiments peut jouer même sur la santé des citoyens dans certaines localités. ‘’Dans les régions chaudes, les personnes âgées souffrent de cette chaleur provoquée par le bâtiment. Cela provoque un problème de santé. Quand il fait chaud, les gens passent la nuit dehors. Si on construit une maison et on l’abandonne parce qu’il fait chaud, cela veut dire que le bâtiment est mal construit’’, a-t-il estimé.

Dans le même ordre d’idées, il a signalé que le Building administratif, siège du gouvernement sénégalais, coûte très cher en énergie et que, dans la cadre de sa rénovation, des dispositions doivent être prises au niveau des travaux architecturaux, pour réduire le niveau de consommation en énergie.

Il a ensuite estimé que le pavage constitue une nouvelle voie à envisager. ‘’Le pavage peut effectivement constituer une solution aux inondations. Il résiste à l’entretien et à la pluie’’, a-t-il affirmé.

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