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UCAD: 29 étudiants africains formés sur le genre et la paix
Publié le samedi 30 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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Le diplôme master genre et consolidation de la paix permettra aux 29 étudiants africains qui l’ont reçu, vendredi, à Dakar, de mieux ‘’cerner les dynamiques des conflits’’ et de leur ‘’trouver des solutions’’ à travers l’intégration du genre.

C’est la conviction exprimée par l’étudiante sénégalaise Mame Khary Iyane Thiam, en parlant au nom de ses camarades.

Les impétrants sont au nombre de 29 étudiants de 10 nationalités différentes, Togo, Mauritanie, Bénin, Mali, Burkina Faso, Rwanda, Côte d’Ivoire et Sénégal. Cette promotion 2014-2015 est constituée de sociologues, de journalistes et de juristes, entre autres.

‘’Venus d’horizons différents, nous sommes 29 étudiants ayant un idéal commun, celui d’une Afrique sans conflit’’, a-t-elle dit lors de cette cérémonie de graduation, qui compte aussi dans ses rangs quinze autres Sénégalaises.

Selon elle, les étudiants ont bénéficié au cours de ces 10 mois de formation d’un master à caractère bilingue. ‘’Cela nous a rendu aptes à intervenir dans différentes zones du monde et d’intégrer aussi les institutions qui œuvrent pour le maintien de la paix’’, a-t-elle ajouté.

‘’Ce master nous a ouvert un univers, certes connu, mais où nous étions impuissants face aux crises qui s’y déroulent’’, a-t-elle dit, avant de promettre que lui et ses camarades mettront tout en œuvre pour ‘’faire valoir les droits des femmes partout dans le monde’’.

‘’Nous devons mettre l’accent sur la participation des femmes et leur protection. Vous êtes la force motrice qui va servir à la prévention et la résolution pacifique des conflits en Afrique et dans le monde’’, a insisté la présidente de l’ONG Femme Africa solidarité (FAS), Bineta Diop.

La Fondatrice de FAS promet que ce master continuera à être dispensé à l’Université Cheikh Anta Diop, car il est important de former des jeunes capables de résoudre les conflits qui subsistent dans le continent, notamment en Afrique de l’Ouest, au Sud Soudan, en Somalie et au Nigéria.

De son côté, le directeur scientifique du master, le Professeur Oumar Ngongo, affirme que les jeunes ont eu à faire face à beaucoup d’ obstacles, qu’ils ont franchis après avoir validé deux semestres, des stages et des mémoires sur la femme et la paix et la sécurité.

‘’Vous êtes des auditeurs jeunes mais motivés ‘’, a-t-il ajouté, soulignant l’importance de ce master qui touche aux questions liées à la paix, à l’écosystème et à la sécurité.
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