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Jean Baptiste Kamate, président de l’ordre des huissiers du Sénégal: "La profession de l’huissier ne peut plus se résumer à signifier des actes et à les exécuter"
Publié le samedi 30 avril 2016  |  Sud Quotidien
Ouverture
© Primature par A. SECK
Ouverture de la 4ème rencontre Afrique / Europe des Huissiers de justice
Dakar, le 28 avril 2016 - Le Premier ministre a présidé la cérémonie d`ouverture de la 4ème rencontre Afrique / Europe des Huissiers de justice et officiers judiciaires.




L’huissier doit aller au-delà de ses traditionnelles missions. L’avis est du président de l’ordre des huissiers du Sénégal, Jean Baptiste Kamaté. Hier, jeudi 28 avril, il a pris part à l’ouverture des 4èmes rencontres des huissiers de l’Afrique et d’Europe.

«La profession de l’huissier ne peut plus se résumer à signifier des actes et à les exécuter. Nous devons être une force de proposition. C’est la contribution des huissiers pour le développement des politiques publiques », a dit Jean Baptiste Kamaté hier, jeudi 28 avril. S’exprimant ainsi, le président de l’ordre des huissiers salue le choix du thème de leur rencontre. Débattre de « L’harmonisation des législations nationales, facteur de sécurité économique », permettra aux huissiers de bâtir un cadre permettant d’attirer des investissements pour le Sénégal. Par ailleurs, parlant de la pratique de leur profession, Jean Baptiste Kamaté affirme qu’elle se porte bien.

«Elle a des fortunes diverses. Quand l’huissier est dans les régions, c’est beaucoup plus difficile. Il est beaucoup plus intéressant d’être à Dakar ou dans une capitale régionale. Mais, il est un peu plus difficile quand l’huissier est dans le département. Là, la situation pourrait être difficile ».

La bonne santé de la profession d’huissier se vérifie aussi par les acquis. Des avancées qui sont, le droit de vote et la possibilité pour l’huissier de gérer des biens et des immeubles en plus du recouvrement à l’amiable. Ce que regrette cependant, Jean Baptiste Kamaté est la méconnaissance de leur métier. Un manquement dont il estime que, «seule bonne communication pourra palier».
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