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Ratification des Accords de partenariat économique : Alioune Sarr «vend» les Ape aux parlementaires
Publié le samedi 30 avril 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le ministre du commerce lance la 24eme édition de la FIDAK
Dakar, le 23 Octobre 2015 - Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Production des produits locaux et des PME a procédé au lancement au Centre international du commerce extérieur (CICES) de la 24ème édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK). Photo: Alioune Sarr, ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Production des produits locaux et des PME




Les Accords de partenariat économique entre l’Union européenne et Afrique de l’Ouest n’entreront en vigueur qu’une fois ratifiés par les parlementaires. Le ministre du Commerce, du secteur informel, de la promotion de la consommation locale et des Pme a organisé à cet effet une séance de sensibilisation à l’égard des parlementaires sur le contenu et les enjeux des accords signés par les chefs d’Etat à Abuja.

Les députés ont le dernier mot pour l’entrée en vigueur des Accords de partenariat économique (Ape). C’est eux qui doivent procéder à leur ratification. Même si bien sûr cette étape n’est qu’une simple formalité. Tout de même, le ministre du Commerce a jugé bon d’expliquer aux députés le contenu et les enjeux des Ape. Pour Alioune Sarr, cette nouvelle coopération commerciale présente des défis auxquels il faut tout de suite faire face. Il a suggéré d’ailleurs à la représentation nationale de s’attarder sur le Programme d’accompagnement des Ape (Paped). Le Paped, faudrait-il le rappeler, est un dispositif qui promet de mettre à la disposition des entreprises de la région ouest de l’Afrique 4 257,5 milliards de francs Cfa pour une mise à niveau et un renforcement du tissu industriel en vue de faire face à la compétition. Pour le ministre du Commerce, il serait important que les députés discutent avec l’Ue (Ndlr : le bailleur) sur le Paped car, selon lui, aucune question ne doit être considérée comme tabou. «Il faudrait clairement comprendre ce que contient le Paped. Est-ce que réellement le Paped sera en mesure de faire face aux défis listés dans les Ape ? Quelles seront les sources de financement du Paped ? Y aura-t-il de nouvelles sources de financement ? Est-ce qu’on garde les mêmes mécanismes de financement ? Si c’est le cas, dans quelles conditions le Paped sera en mesure de couvrir l’ensemble des frais indus pour la mise à niveau industriel de l’Afrique de l’Ouest ? Aussi, la clause de l’union douanière ?», relève-t-il. Un fleuve de questions que le ministre juge importantes et auxquelles les députés devront trouver des réponses.

Volaille, oignon et certaines céréales exclus des Ape
Les parlementaires devront aussi savoir que tout n’est pas que défi. Les Ape sont d’une part un instrument de développement. Et nos Etats devront saisir cette opportunité. Cette fois, selon Alioune Sarr, les accords ont été conçus avec «flexibilité» pour tenir compte des contraintes économiques, sociales et environnementale des pays Acp ainsi que leurs capacités à s’adapter à l’environnement commercial international afin qu’ils en tirent profit. Ainsi, des mesures de sauvegarde bilatérale, multilatérale, anti-dumping ainsi que des clauses relatives aux entreprises naissantes sont inscrites dans les accords pour protéger les économies de l’Afrique de l’Ouest. A titre d’exemple, Alioune Sarr convoque la liste d’exclusion régionale qui exclut des négociations certains produits agricoles sensibles comme la volaille, les céréales comme le maïs, le mil, l’oignon etc., qui ne font pas partie des Ape. Le ministre ajoute que la «nouvelle coopération économique et commerciale interdit le producteur de lait établi en Europe d’exporter son lait subventionné à un prix qui va casser notre production locale de lait». Aussi, rappelle-t-il, sur les règles d’origine de l’Omc, une entreprise au Sénégal peut désormais exporter en Europe un produit dont 75% des matières premières sont importées, ce qui n’était pas possible. Vantant toujours les opportunités, il souligne que les accords prévoient un dispositif de suivi-évaluation qui permet aux deux parties de revenir sur des clauses si l’une des parties ne respecte pas ses engagements et obligations.
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