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Serigne Mboup et les Chambres de commerce : La tête du patronat à travers la chambre de Dakar
Publié le vendredi 29 avril 2016  |  Le Quotidien
Serigne
© Autre presse par DR
Serigne Mboup




Ne renonçant pas à son idée de trôner sur le patronat à la tête de la Chambre de commerce, Serigne Mboup veut troquer son fauteuil de Kaolack contre celui de Dakar.

Serigne Mboup, le Pdg du conglomérat Comptoir commercial Bara Mboup (Ccbm), continue son option de diriger le patronat sénégalais. La prochaine étape qu’il va tenter de franchir sera de prendre la tête de la Chambre de commerce, d’industrie et de l’agriculture de Dakar (Cciad). M. Mboup estime que seule la Chambre de commerce a la légitimité et le pouvoir légal nécessaire de pouvoir représenter tous les corps de métier du pays, et de pouvoir apporter une aide plus efficace aux entreprises.
Tout en évitant de présenter sa candidature comme dirigée contre une structure quelconque ou une personnalité donnée, M. Mboup n’en indique pas moins avoir des ambitions claires qu’il estime pouvoir réaliser pour le bien de l’économie sénégalaise. Estimant avoir permis à la ville et à la région de Kaolack de réaliser bien de choses à travers le travail accompli par la Chambre de commerce, l’homme d’affaires considère cependant que l’efficacité demande de travailler avec la Ccia de Dakar, qui est la locomotive des toutes les chambres, du fait principalement, que l’activité économique du pays se concentre pour l’essentiel à Dakar. Or, malgré tout, force est de constater que ladite chambre s’est laissée avec le temps, dépouiller de la plupart de ses prérogatives, notamment par des agences comme l’Apix, l’Adepme et d’autres. Pourtant, malgré tout, le travail de ces agences n’est pas plus reconnu que celui de la Chambre de commerce et d’industrie.
Faisant état des résultats d’une enquête auprès des Pme, qui sont l’essentiel du tissu économique et industriel du pays, Sérigne Mboup a indiqué que pour les entreprises, 82,5% estiment que la Ccia leur apporte un appui concret, que 37,1% d’entre elles la connaissaient mieux que bien d’autres, dont la connaissance est d’ailleurs bien moindre.
Bien que dirigeant l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (Unccias), qui coiffe l’ensemble des Ccia du pays, Serigne Mboup a vu une fronde se lever contre lui, du fait des idées qu’il a véhiculées, selon lesquelles la Ccia devait avoir la primauté sur les organisations patronales. Certains de ses proches estiment que des membres desdites organisations au sein de la Chambre de commerce de Dakar, ont fini par convaincre le président de ladite chambre de geler ses activités au sein de l’Unccias. Néanmoins, indique Serigne Mboup de manière péremptoire, «il ne peut pas démissionner de l’Unccias dont il n’est pas membre, mais l’institution qu’il dirige, et qui de droit, en fait partie». Pourtant, ce n’est pas une quelconque animosité entre Lamine Niang et lui qui justifierait, pour Serigne Mboup, sa candidature à son fauteuil.
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