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Plaidoyer pour la coordination dans la lutte contre la criminalité dans le Golfe de Guinée
Publié le mardi 26 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
12ème
© aDakar.com par Mb. BA
12ème édition des matinales géopolitiques du centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS)
Dakar, le 03 février 2016 - La 12ème édition des matinales géopolitiques du centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS) a eu lieu, mercredi, en présence du ministre Mankeur Ndiaye. La rencontre avait pour thème : ’’Le Sénégal, membre du conseil de sécurité des nations unies, enjeux et perspectives’’. Photo: Fodé Seck, ambassadeur du Sénégal aux Nations Unies




L’ambassadeur Fodé Seck, représentant du Sénégal aux Nations-Unies, a souhaité, lundi à New-York (Etats-unis), le renforcement de la coordination et l’harmonisation des législations en matière de lutte contre la criminalité maritime dans le Golfe de Guinée, a appris l’APS.



Fodé Seck s’exprimait lors d’un débat public du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur la "consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest ; actes de piraterie et vols à main armée en mer dans le Golfe de Guinée" à l’initiative de la présidence chinoise en rapport avec la délégation sénégalaise et angolaise.

"Au fil des années, le champ de la criminalité maritime dans le Golfe de Guinée s’est élargi tout en se diversifiant et ne se limite plus au seul secteur pétrolier. Ainsi, aux actes de piraterie, parfois menés sous forme de raids de plus en plus audacieux et perfectionnés depuis la haute mer, s’ajoutent, désormais, les vols à main armée, la pêche illicite, le trafic de migrants, la traite des être humains, le trafic de drogue et d’armes ainsi que celui de médicaments contrefaits", a indiqué M. Seck.

Selon le diplomate sénégalais, "la complexité grandissante du problème a justifié largement la mobilisation croissante des Etats et des Organisations régionales de la zone, avec à leurs côtés, divers partenaires internationaux, comme en attestent les nombreuses initiatives menées, au cours des cinq dernières années, en réponse à ce défi".

C’est à ce titre et conformément à la déclaration de Yaoundé (Cameroun) en juin 2013, la Commission du Golfe de Guinée (CGG) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avaient finalisé leurs stratégies maritimes régionales respectivement en août 2013 et en mars 2014 de lutte contre la piraterie, les vols à main armée et les autres activités illicites commis en mer, a rappelé Fodé Seck.

Le processus de Yaoundé suit son cours avec la mise en place progressive des piliers de l’architecture interrégionale de sureté et de sécurité maritimes que sont les différents Centres de coordination et d’harmonisation des politiques et initiatives régionales envisagées lors dudit Sommet, a-t-il dit.

Fodé Seck a, toutefois, souligné qu’"il faut reconnaître que l’opérationnalisation de cette architecture est fonction de certaines conditions qui tardent encore à être réunies, malgré les réalisations que nous avons tantôt soulignées".

Il s’agit, notamment, du renforcement de la coordination et de l’harmonisation des législations en la matière qui, dans une telle configuration, s’effectuent à la fois aux niveaux interétatique et interégional.

En outre, "on note l’existence d’obstacles liés à la délicate question, non encore entièrement résolue, de la délimitation des frontières maritimes qui peut constituer un élément de crispation dans les rapports entre les différents Etats riverains du Golfe", a relevé M. Seck.


Le combat contre la criminalité maritime du Golfe de Guinée est d’autant plus crucial que cette partie de la façade atlantique du continent africain est un carrefour du trafic maritime international, de par sa position au cœur d’un réseau de routes maritimes reliant l’Afrique, l’Amérique, l’Europe et l’Asie.

"Mais le Golfe de Guinée est surtout une zone aux ressources et potentialités économiques diverses. Selon l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, il accueille 90% du volume des échanges des Etats de la zone et représente une réserve de 100 milliards de barils de pétrole et de plus d’un million de tonnes de poissons, avec une production halieutique annuelle qui avoisine les 600 mille tonnes", a ajouté Fodé Seck.
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