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Éviction d’Aïda Mbodj de la tête du Conseil départemental de Bambey: Le Pds rue dans les brancards
Publié le mardi 26 avril 2016  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par MC
Des militants et sympathisants du PDS pour accueillir Abdoulaye Wade
Dakar, le 23 Avril 2014- Les sympathisants et militants du Parti Démocratique Sénégalais ont sonné la grande mobilisation pour accueillir leur leader politique Abdoulaye Wade. L`ancien chef de l`Etat était attendu cet après midi. Mais son arrivée a été différée de 24 heures. Son avion a été bloqué à Casablanca (Maroc), selon ses proches.




Le Parti démocratique sénégalais n’entend pas chercher midi à quatorze heures pour se faire une religion de l’éviction d’Aïda Mbodj de la présidence du Conseil départemental de Bambey. Pour le comité directeur du Pds, la décision du ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, n’est rien d’autre l’expression d’une énième tentative de musellement des responsables libéraux, ourdie par le pouvoir en place.

Le premier parti de l’opposition n’agrée nullement la lettre N°10/PDB en date du 21 avril 2016 et par lequel le préfet du département de Bambey a notifié à Aïda Mbodji la correspondance du ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire mettant fin au mandat de conseiller départemental de la responsable libérale et prononçant dans la foulée sa déchéance en tant que présidente du Conseil départemental de Bambey.

Dans un communiqué de son comité directeur, en date d’hier dimanche 23 avril, le Parti démocratique sénégalais considère tout simplement que « cette décision de l’Etat-Apr procède d’une volonté manifeste de museler les responsables de notre parti qui résistent aux chantages multiformes et rejettent toute idée de transhumance».

Par suite, la formation politique de Me Abdoulaye Wade qui a pris à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale a tenu à faire savoir qu’Aïda Mbodj « qui n’a jamais siégé au Conseil municipal de Bambey, a déposé sa lettre de démission auprès du maire de la commune qui a en informé le préfet de Bambey à bonne date ». Pour autant, a dit le texte du Pds, «aucune rigueur ne saurait lui être appliquée si l’autorité chargée de donner suite à cette décision en procédant à son remplacement n’a pas estimé devoir faire son travail conformément à la loi».

Fort de cette conviction, le Pds a condamné « avec toute l’énergie requise cet acharnement politique contre ses principaux responsables » tout en apportant apporte son soutien total à Aïda Mbodj, un responsable « très engagée et déterminée à mener un combat de légitimité, de dignité et de sauvegarde de nos acquis démocratiques». Le Pds a fini en demandant « à tous les responsables militantes et militants du parti de se mobiliser pour barrer la route à la tyrannie et à un pouvoir qui ne procède que par violence et qui a décidé de transformer notre démocratie en un système de terreur et d’autorité pour masquer son incurie».

Pour rappel, l’ancienne ministre libérale Aïda Mbodj n’est plus présidente du Conseil départemental de Bambey. Ainsi en avait décidé, vendredi dernier, le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, qui a invoqué les articles 1 et 3 de la loi organique n° 96-11 du 22 mars 1996 relative à la limitation du cumul des mandats électifs et de certaines fonctions, pour démettre Aïda Mbodj de ses fonctions. On reproche à « La lionne du Baol » qui entend d’ailleurs saisir la chambre administrative de la Cour suprême pour attaquer la décision, le cumul des fonctions de député à l’Assemblée nationale, conseillère municipale et conseillère départementale de Bambey.
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