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Elections Cap dans l’enseignement : Le Saems premier de la classe
Publié le mardi 26 avril 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le Grand Cadre annonce le dépôt d`un préavis de grève
Dakar, le 11 Janvier 2016 - Le Cadre cadre des syndicats d`enseignants (GCSE) a annoncé le dépôt d`un préavis de grève couvrant la période du 8 janvier au 31 décembre 2016. Le dépôt de ce préavis de grève est la conséquence du non-respect du protocole d`accord signé avec le gouvernement. Photo: Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Cadre cadre des syndicats d`enseignants (GCSE)




Ferme dans ses engagements, le Saemss a une idée de sa popularité après la publication provisoire des résultats des élections des représentants du personnel aux commissions administratives paritaires et conseils de discipline. Il est le premier syndicat du moyen secondaire en attendant les élections de représentativité.

Ce n’était pas une élection de représentativité. Mais, les élections des représentants du personnel aux Commissions administratives paritaires et conseils de discipline (Cap/Cd), tenues le 20 avril, avaient aussi des enjeux pour les syndicats d’enseignants. La vérité sortie des urnes place le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss) en tête du scrutin avec 62,30% des suffrages exprimés. Il est suivi du Cusems (22,36%), du Sudes (10,19%) et de l’Uden (5,15%). Ce qui constitue une victoire symbolique du Saemss dont la naissance en 2004 coïncidait avec l‘organisation des dernières élections des Cap/Cd. Il ne se glorifie pas d’un tel succès même s’il reconnaît qu’il va permettre de consolider les acquis en étant le premier syndicat du moyen secondaire, en attendant les élections de représentativité où tous les enseignants prendront part. «Ces joutes électorales devraient alors constituer un test-grandeur nature pour le Saemss, qui avait l’obligation de se peser au regard de toutes les péripéties qui ont jalonné sa trajectoire : la crise qui l’a traversé en 2009, son 1er congrès ordinaire ayant mis en place une nouvelle administration en 2010, les dissensions au sein du Grand cadre en 2015», explique Mamadou Lamine Dianté, patron de ce syndicat.
«Au-delà du résultat brut et provisoire, le Saemss voulait relever des défis pour mesurer sa véritable représentativité. Le premier défi pour le Saemss était d’avoir un représentant dans chaque bureau de vote. Ce qui est chose faite : sur les 264 bureaux de vote ouverts à cet effet, le Saemss était représenté dans les 211 où les enseignants étaient attendus. Ce qui nous a permis de disposer de la totalité des procès-verbaux de recensement des votes», exprime le syndicaliste. Il relativise : «Il ne s’agit nullement d’élections générales, car les fonctionnaires devaient voter selon leurs corps et leurs grades. Le Saemss a alors présenté des candidats dans les corps et grades du moyen secondaire (Mp, Metp, Meps, Pcemg, Pem, Pes et Peps) ainsi que deux instituteurs dont les candidatures n’ont finalement pas été retenues. Ce qui a d’ailleurs fait perdre au Saemss des centaines de voix d’instituteurs.» Malgré le succès, il tient à partager quelques imperfections : «En attendant de faire l’évaluation scientifique des ces élections, nous retenons déjà les nom­breux couacs notés çà et là, notamment : de nombreux cas d’omission, des milliers d’enseignants qui n’ont pas pu participer à cause des lenteurs administratives, des bureaux de vote mal répartis sur le terrain.»
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