Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Mady Bâ sur l’utilisation de Milda: "Nous vision un taux d’au moins 80%"
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Dr
© aDakar.com par DF
Dr Mady Ba, coordonnateur national du Programme national de lutte contre le paludisme
Dakar, le 16 avril 2016 - Le docteur Mady Ba coordonnateur national du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) a fait le point sur les bons résultats obtenus par le Sénégal dans sa lutte contre la malaria.




Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le docteur Mady Bâ, a dit compter sur l’accompagnement des unités de veille communautaires, pour porter à ’’au moins 80%’’ le taux d’utilisation de moustiquaires imprégnées à long durée d’action (MILDA).

"Notre objectif final est d’atteindre au moins 80% de taux d’utilisation de la MILDA dans les ménages sénégalais, voilà pourquoi nous avons réfléchi avec les communautés locales à la mise en place d’une unité de veille pour surveiller l’usage" de moustiquaires, a-t-il déclaré.

Le médecin-commandant Bâ s’entretenait avec l’APS, en prélude à la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée lundi, sur le thème "En finir pour de bon avec le paludisme".

Selon son coordonnateur, le PNLP "a enregistré une forte progression de l’utilisation de moustiquaires imprégnées dans tout le pays par rapport aux 10 dernières années passées".

"Avant, nous pouvions évaluer l’utilisation à 35%", mais un dernier rapport sorti sur le sujet "démontre que cette utilisation a augmenté actuellement d’un peu plus de 55%", a-t-il renseigné.

Si l’on en croit le médecin commandant, la mise en place de ces unités de veille devrait permettre au Programme national de lutte contre le paludisme d’augmenter le taux d’utilisation des moustiquaires imprégnées.

Dans cette perspective, les unités de veille seront chargées de "visiter chaque ménage pour se rendre compte de l’effectivité de l’utilisation" des MILDA, a-t-il précisé.

Elles seront également appelées à expliquer aux populations locales "comment les utiliser en dehors de leur chambre surtout en période de chaleur", a ajouté le coordonnateur du PNLP.

Dans certaines zones, a-t-il révélé, "il y a même des populations qui ont institué un système d’amende pour inciter à l’utilisation" de MILDA.

"Ces amendes collectées sont ensuite reversées à la caisse de la communauté’’, a-t-il précisé.
Commentaires

Dans le dossier

Santé 2016
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment