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Élimination du paludisme: Un expert suggère des outils de détection des parasites moléculaires
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Les pouvoirs publics sénégalais doivent doter le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) doté d’outils pouvant détecter les parasites moléculaires, s’ils veulent arriver à éradiquer le paludisme, a suggéré le chef de l’unité de parasitologie-mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, Daouda Ndiaye.

"Si l’on veut aller vers l’élimination du paludisme, il faudrait mettre à la disposition du PNLP, les outils nécessaires permettant de détecter les parasites moléculaires sous microscopie", a indiqué le professeur Ndiaye dans un entretien accordé à l’APS.

Le professeur Ndiaye fait parti d’un groupe de chercheurs à l’origine de la découverte d’un outil jugé "révolutionnaire", appelé "Illumigène malaria" et consistant en "un système performant" permettant "un diagnostic fiable" du paludisme.

"C’est une machine révolutionnaire reposant sur une technique de biologie moléculaire et génomique qui vient aider à résoudre les problèmes de sensibilité décelés avec les tests antérieurs", a-t-il dit.

Selon le parasitologue, "sans ce genre d’outils, il sera très difficile d’envisager l’élimination du paludisme sous nos tropiques", bien que le Sénégal soit "en situation de maitrise du paludisme", grâce à l’appui de ses partenaires.

La partie qui reste "est beaucoup plus compliqué", en ce que "contrôler le paludisme peut être relativement facile en termes de stratégies, mais c’est au niveau de l’élimination que tout devient compliqué", a-t-il fait valoir.

"Au Sénégal, nous sommes au niveau de la pré-élimination dans la zone nord", a affirmé l’expert en parasitologie, interrogé en prélude à la célébration, lundi, de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Cette situation "justifie un peu qu’on ait des prévalences de moins de 2% là où il y a moins de 5 cas pour 1000 habitants, alors qu’au sud du pays, la situation n’est la même", a-t-il ajouté.

Il estime que les pouvoirs publics sont appelés à "agir sur plusieurs déterminants pour arriver à l’élimination du paludisme, notamment sur le vecteur, sur le parasite, sur l’homme et sur l’environnement".

"Ces facteurs déterminants sont extrêmement importants, raison pour laquelle le PNLP a mis sur pied une stratégie de chimioprévention saisonnier du paludisme", a-t-il noté.

"Si on a les moyens qu’il faut, avec des déterminants bien ciblés, le Sénégal pourra aller vers l’élimination du paludisme d’ici 5 ans tout au moins", a poursuivi le chef de l’unité de parasitologie-mycologie de l’hôpital Le Dantec.
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