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Les acteurs de la crise scoalire appelés à se dresser contre une dynamique qui priverait du droit à l’éducation
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
élève
© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra




Des organisations citoyennes engagées pour une solution à la crise scolaire, rappellent les parties prenantes à leur "obligation citoyenne de se mobiliser contre toute dynamique qui prenne les apprenants en otage et les prive du droit fondamental à l’éducation".

"Toutes les parties prenantes doivent avoir l’obligation citoyenne de se mobiliser contre toute dynamique qui prenne les apprenants en otage et les prive du droit fondamental à l’éducation", écrivent ces organisations, au nombre de 30, dans une déclaration intitulée "Mobilisation citoyenne au service de l’école sénégalaise : pour un engagement national robuste et durable".

La Coalition des ONG en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Enda Tiers-monde, SOS Consommateurs, Amnesty International, la rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) sont parmi les principales organisations signataires de cette déclaration.

De même que CICODEV, l’institut panafricain de recherche, de formation et d’action pour la citoyenneté, la consommation et le développement en Afrique, l’Union nationale des associations de parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (UNAPES) et l’ONG Aide et Action.

"Il est impératif de casser la frontalité persistante et improductive, entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, pour que d’autres acteurs, tout aussi concernés, participent au processus de stabilisation du système", soulignent ces organisations de la société civile.

"Le gouvernement doit avoir la ferme résolution de dépasser les questions à incidence économique et financière, en retournant à l’orthodoxie dans la gestion et le fonctionnement de l’institution scolaire (avancement, reclassement, intégration, rappel), dès lors que des accords formels sont établis", font valoir ces organisations, selon lesquelles la récurrence d’accords non appliqués "compromettra la relation de confiance nécessaire entre acteurs du secteur".

De leur côté, notent-elles, les syndicats d’enseignants "gagneraient à comprendre que la substance de leur message a été bien perçue par l’opinion et qu’à cet effet, la situation suggère un réajustement de posture".

Dans ce cadre, il est attendu des syndicats d’enseignants qu’ils évoluent vers un leadership qui leur permette de "suspendre la grève, poursuivre le dialogue et la concertation, renforcer la stratégie du suivi des accords avec des alliances fortes, assurer que leur outil de travail, que constitue l’école, fonctionne avec efficacité et demeure crédible", est-il écrit dans cette déclaration.

Aussi les signataires de cette déclaration s’engagent-ils à "continuer à produire de la réflexion, des idées et pratiques novatrices indispensables pour faire progresser la cause de l’éducation", estimant que "l’un des défis majeurs à relever est le renforcement de l’engagement citoyen et communautaire au service de l’école".

L’école sénégalaise reste soumise, depuis quelques années, à des grèves cycliques dans le moyen secondaire et même dans le secteur de l’enseignement supérieur, les syndicats d’enseignants reconduisant quasiment chaque année les mêmes revendications.

Cette situation pèse d’autant plus sur le secteur qu’elle est à l’origine de grèves récurrentes des enseignants, qui accusent le gouvernement de rechigner à appliquer les accords conclus par les deux parties pour satisfaire les plateformes revendicatives des premiers.

Les pouvoirs publics, pour leur part, font valoir le fait que toutes les revendications ne peuvent être satisfaites tout de suite, le Sénégal étant engagé dans une course à l’émergence économique et sociale, dans un contexte de raréfaction des ressources budgétaires.
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