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Perturbation dans le système éducatif: Serigne Mbaye Thiam exclut toute année blanche
Publié le samedi 23 avril 2016  |  Enquête Plus
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture d`un atelier de restitution de l`enquête d`évaluation des apprentissages
Dakar, le 2 mars 2015 - Le ministre de l`éducation nationale a présidé l`ouverture d`un atelier de deux jours de restitution de l`enquête d`évaluation des apprentissages. Photo: Serigne Mbaye Thiam, ministre de l`éducation nationale




Lors de la revue annuelle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam a apporté des précisions par rapport à la situation de crise que traverse le secteur de l’éducation. Il estime qu’une année blanche ou invalide est impossible.

Le ministre de l’Education nationale apporte des précisions par rapport à la situation de crise qui mine le secteur de l’éducation. Serigne Mbaye a profité de la cérémonie de la revue annuelle du Programme d’amélioration de la qualité de l’équité et de la transparence (Paquet) hier, pour signaler que malgré toutes les grèves menées par les enseignants, une année blanche ou invalide n'est pas possible. ‘’Ceci n’est pas possible parce que la grève n’est pas continue. Le maximum de jours de grève que nous avons constatés c'est entre 2 et 12 jours et cela ne concerne pas tous les enseignants’’, clarifie-il. Toutefois, le ministre promet qu’il y aura une amélioration dans les jours à venir et même ‘’les cours vont reprendre’’.

‘’Aujourd'hui, il n’y a aucune menace sur la validation ou l'invalidation de l'année scolaire. Elle va se terminer correctement avec les examens qui se tiendront à la fin de l'année", rassure-t-il. Face à la crise scolaire, Serigne Mbaye Thiam rappelle que le gouvernement a pris des engagements qui doivent permettre, à terme, de relever le défi de la stabilité. Au regard de tous ces efforts, il appelle les syndicalistes au ‘’sens de la responsabilité’’. ‘’Il y a une introspection à faire. Le gouvernement a la responsabilité de ne pas devoir de l'argent aux enseignants et de respecter les engagements qu'il prend’’, dit-il. Et pour les enseignants, ils ont ‘’la responsabilité, tout en manifestant leur mécontentement, tout en faisant des revendications, de changer ou modifier les formes de lutte pour permettre à notre système éducatif de profiter des investissements qui sont en train d'être déroulés par la communauté internationale’’.

Le ministre prône pour un environnement scolaire stable et met en avant un accord sur les engagements. ‘’C'est cette problématique que nous devons rechercher. À la fin de cette année scolaire, il faudrait qu'on mette à profit la période des vacances pour essayer de nous entendre sur un socle d'engagements réciproques minimums pour nous inscrire dans un environnement scolaire stable’’, demande-t-il. Aujourd’hui, il est persuadé que tous les éléments sont maintenant réunis pour que les cours puissent reprendre correctement d'ici la fin de l'année.

INVESTISSEMENT DANS L’EDUCATION

Le Sénégal est à 24% du budget national

Dans le cadre de cette rencontre, Serigne Mbaye Thiam a fait une communication sur l’investissement dans l’Education. Comme pourcentage, dit-il, la communauté internationale a demandé aux pays de consacrer au moins 20% du budget total à l’Education. Ce qui est sûr, le Sénégal n’est pas à 40% du budget national utilisé dans le système éducatif comme cela a toujours été véhiculé par les autorités. Le vrai chiffre, selon le ministre Serigne Mbaye Thiam, est que le Sénégal ‘’est à 24% du budget total (investissement fonctionnement compris) consacré au secteur de l’Education et de la formation’’. ‘’Nous sommes à plus de 6% du Pib qui sont consacrés au secteur de l'Education. Cette allocation budgétaire traduit la volonté et l'ambition que le chef de l'Etat a pour faire un bond dans notre système éducatif, du Préscolaire à l'Enseignement supérieur.
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