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Plaidoyer pour une gestion plus humaine de la migration
Publié le vendredi 22 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




La gestion de la problématique de la migration sous un angle plus humain suppose la prise en compte des femmes porteuses de projets de développement et de la libre circulation des personnes et de leurs biens, a soutenu, jeudi, à Dakar, l’abbé Alphonse Seck, secrétaire général de l’ONG Caritas Sénégal.

Sur la question migratoire, il faut "être plus attentif à la situation des femmes, qui sont dans la migration et qui sont des porteuses de projets de développement. Nous devons réfléchir sur comment les aider à mieux porter leurs messages", a indiqué l’abbé Seck.

Il s’exprimait lors d’un point de presse, à l’issue du séminaire de trois jours du réseau Caritas, sur la crise migratoire et doits humains : quels rôles, quelle action pour les Caritas du Sahel, d’Afrique du Nord et d’Europe".

"Sur plusieurs points, nous nous retrouvons pour l’ensemble du réseau présent, sur l’essentiel. Pour l’Afrique du Nord et l’Europe, l’un des premiers points, est l’engagement institutionnel sur la migration", a déclaré Abbé Sec.

"Cela veut dire qu’aujourd’hui, la question migratoire est suffisamment importante, pour que ces organisations arrivent à convaincre l’ensemble de leurs structures, d’intégrer ces problématiques sur le plan institutionnel", a-t-il dit.

Selon le secrétaire général de Caritas Sénégal, pour la région du Sahel, "il s’agit de partager des informations qui peuvent être utiles et ciblées sur la question migratoire, étant entendu que beaucoup d’informations circulent sur cette question".

"Nous avons pensé, à partir des pistes qui ont été données, qu’il était important que nous puissions travailler à partager des informations, à mener des études, à partager sur de bonnes pratiques entre autres", a souligné l’abbé Seck.

"Il y a aussi, une grande dimension réservée au renforcement de capacités, car si nous voulons aller loin, il faut que des personnes soient véritablement formées sur cette questions et que nous ayons les outils de formation nécessaires’’, a-t-il noté.

"Dans l’approche, il est apparu dans les Etats que les migrants ne doivent pas être considérés comme des objets, mais plutôt des sujets qui doivent participer à tout ce que nous mettons en œuvre", a-t-il souligné, plaidant pour un rôle plus accu de la recherche dans ce domaine.

En termes de plaidoyers, "nous devons sortir des limites de l’opérationnel, en intégrant dans les approches la recherche-action", a-t-il réaffirmé, avant de souligner la nécessité de renforcer davantage le plaidoyer pour la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace CEDEAO, celui de la Communauté économique et monétaire ouest-africaine.

Il a par ailleurs par insisté sur "la dimension spirituelle" qui doit être donnée à la question de la migration, à travers trois principes, à savoir la sacralité de la vie humaine, la destination universelle des biens et la solidarité.

"Si nous conjuguons ces trois éléments, dans une démarche plus spirituelle, intégrée, je pense que nous aurons des chances de gérer la dimension de la migration de manière plus humaine’’, a commenté le secrétaire général de Caritas Sénégal.

Dans cette perspective, au sortir de ce séminaire, il a été mis en place un comité de pilotage composé de quatre pays du Sahel, une structure dont Caritas Sénégal va assurer la présidence, a annoncé l’abbé Seck.
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