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Mort d’un opposant gambien : Amnesty et Art 19 exigent une enquête
Publié le lundi 18 avril 2016  |  Agence de Presse Africaine
Seydi
© aDakar.com par DR
Seydi Gassama, Amnesty International




Les autorités gambiennes doivent ouvrir une enquête sur la mort de l’opposant Ebrima Solo Sandeng, survenue en prison où il avait été conduit après la manifestation de l’opposition de jeudi dernier, ont indiqué ARTICLE 19 et Amnesty International dans deux communiqués reçus dimanche à APA.

«ARTICLE 19 réclame toute la lumière sur la mort du leader politique Ebrima Solo Sandeng et la libération des manifestants », écrit notamment, dans son communiqué, l'organisation spécialisée dans la défense de la liberté d'expression.

Tout en déplorant ‘'la violente répression sur des manifestants et l'arrestation de plusieurs personnes qui réclamaient depuis le 14 avril 2016 des réformes électorales en Gambie'', elle souligne avoir ‘'appris de sources locales la mort en détention du secrétaire national à l'organisation d'United Democratic Party (UDP), Ebrima Solo Sandeng».

«Nous demandons la libération immédiate de tous les manifestants détenus depuis le 14 avril et la cessation des arrestations arbitraires», ajoute le communiqué d'Art 19 signée de sa présidente, Fatou Jagne Senghor.

Pour sa part, Amnesty International affirme que «Les autorités gambiennes doivent immédiatement ouvrir une enquête sur la mort en détention d'un activiste politique de renom et libérer tous les autres manifestants pacifiques détenus ».

Selon Amnesty, la mort tragique en détention de Solo Sandeng ne doit pas rester impunie et les autorités de Banjul doivent immédiatement ouvrir une enquête approfondie et indépendante.

« La Gambie doit respecter les droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique dans ce contexte où des élections sont prévues vers la fin de l'année. Tous les manifestants pacifiques arrêtés doivent être immédiatement libérés et sans condition. Tous ceux qui sont blessés doivent urgemment recevoir un traitement médical adéquat », soutient Sabrina Mahtani, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.
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