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Gambie: La police de Jammeh réprime une manifestation pacifique
Publié le samedi 16 avril 2016  |  Enquête Plus
Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie




Alors que le président gambien Yahya Jammeh est en Turquie pour le sommet de l'OCI (l'Organisation de la conférence islamique), une manifestation a éclaté hier dans les rues de Serrekunda, une ville très peuplée située à 10 kilomètres au sud-ouest de la capitale Banjul. Les manifestants réclamaient des réformes politiques en vue de l'élection présidentielle, prévue le 1er décembre de cette année 2016.

D’ailleurs, sur une photo mise en ligne hier soir sur le site du journal gambien Freedown Newspaper, deux hommes tiennent une banderole sur laquelle on peut lire : ‘’Nous avons besoin de véritables réformes politiques.’’ D'après plusieurs sources, ils étaient quelques dizaines à oser crier : ‘’Sans réformes, pas d'élection !’’ Mais ils ont été sévèrement réprimés par les forces de sécurité et surtout des officiers de la National Intelligence Agency -NIA- (service de renseignement sous la tutelle du ministre de l’intérieur).

Selon le journal en ligne freedomnewspaper.com, les forces de sécurité ont débarqué sur les lieux et ‘’ont utilisé la force pour disperser les manifestants’’. Selon la même source, plusieurs manifestants ont été blessés et hospitalisés. D’autres ont été arrêtés. ‘’Nous ne savons pas exactement combien de personnes ont été arrêtées. Il faut craindre également que ces personnes soient accusées pour des faits qui n'ont rien à voir avec une manifestation pacifique de citoyens qui demandent des réformes, et qu'elles soient lourdement condamnées’’, déclare Seydi Gassama d'Amnesty international Sénégal cité par Rfi.

Les manifestations sont extrêmement rares en Gambie conduit d'une main de fer par le président Jammeh. Pour rappel, en avril de l'an 2000, une manifestation d'élèves avait été réprimée dans le sang.
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