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Tambacounda: 30 menuisiers formés pour accéder à la commande publique
Publié le vendredi 15 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Trente menuisiers de la région de Tambacounda prendront part à une session de formation d’une dizaine de jours, destinée à renforcer leurs capacités techniques, pour les aider à se conformer aux normes standard et se rendre aptes à accéder à la commande publique.

La formation est appuyée par l’Office national de la formation professionnelle (ONFP) en collaboration avec l’ONG "La Kora", et d’autres partenaires, comme le Programme d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (PADAER) et le Groupe d’action pour le développement communautaire (GADEC).

Elle sera exécutée par un formateur commis à cet effet par le cabinet Exchange. Cette session vise à ‘’renforcer les capacités techniques de 30 maîtres menuisiers’’, a dit le président de la chambre des métiers, Abdoulaye Sarr, lors d’une cérémonie marquant le démarrage officiel de la formation, dans les locaux de ladite institution.

Pour lui, ‘’(le) savoir acquis à l’issue de la formation axée sur la maîtrise parfaite des différentes tâches de la fabrication, leur permettra désormais de réaliser des meubles dans le respect des normes standard et la rigueur de la finition’’. Elle leur permettra, de ce fait, de disposer des ‘’outils indispensables’’ pour accéder à la commande publique.

Cette formation va durer ‘’au moins 10 jours’’, a-t-il relevé, précisant aussi que les bénéficiaires auront un certificat au terme des apprentissages qu’ils auront suivis.

Pour Mohamed Sorgho, représentant du cabinet Exchange pour le Sénégal, cette formation est un moyen de préparer les artisans par rapport aux 15% de la commande publique que l’Etat a décidé de leur accorder. ‘’Une chose est d’avoir un marché, une autre chose est d’avoir les capacités et les compétences pour le satisfaire’’, a-t-il relevé.

Il a demandé aux participants de ‘’prendre au sérieux’’ la session, car leur degré de maîtrise sera testé à la fin et sur la base de ces résultats obtenus, ils seront ou non certifiés.

Pour le menuisier Birame Faye, qui avait participé il y a deux ans à Thiès à une formation de ce genre et qui a été choisi comme un assistant au formateur, il s’agit surtout d’apprendre aux menuisiers de ‘’travailler en groupe et en chaîne’’.

‘’On ne va pas nous apprendre à tracer, car nous avons un certain nombre de connaissances’’, a-t-il dit, précisant que cette session s’évertuera surtout à apprendre aux menuisiers, à s’organiser pour honorer une commande de l’Etat qui, généralement, est constituée de milliers d’articles à livrer dans des délais assez courts.

Par exemple, pour honorer une commande de l’Etat portant sur 1.000 bureaux, des menuisiers de Kolda, Tambacounda, Thiès et Dakar peuvent se répartir les tâches comme suit : les uns font les traverses, d’autres, les pieds. A la troisième étape, la finition et à l’arrivée, d’autres encore s’occupent de l’assemblage, a expliqué M. Faye.

Le respect des délais et la minoration du coût de production sont aussi des aspects de la formation. Il s’agit à ce propos d’apprendre à ‘’dépenser peu pour vendre moins cher’’, a-t-il poursuivi, suggérant à ses collègues d’utiliser une proportion moins importante de bois local et de le combiner à du bois de sapin et du contre-plaqué, afin de remédier à la raréfaction de ce matériau et de laisser la forêt se régénérer.

Pour Abdou Khadre Diop, un des adjoints au gouverneur, ‘’tout réside dans la formalisation’’. Les artisans doivent ‘’sortir de l’informel pour aller vers le formel’’, mais aussi penser à se constituer en consortiums puisque certaines commandes ne peuvent être satisfaites par un seul atelier de menuiserie, estime-t-il.

Faisant remarquer que les 15% de la commande publique représentent ‘’des centaines de milliards’’, il a souligné la nécessité pour y accéder, en plus de la formation, de s’équiper. Ce qui passe par le recours aux structures étatiques comme le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), les institutions financières ou encore les collectivités locales.

Il a aussi évoqué la nécessité d’une formation axée sur les procédures pour soumissionner, constituer son dossier ou ‘’capter un marché’’ public.

M. Diop a annoncé qu’une réflexion sera engagée pour mettre sur pied, au besoin par un arrêté, un comité régional de développement de l’artisanat, regroupant la chambre des métiers, les partenaires techniques et financiers pour accompagner le ‘’positionnement de l’artisanat local’’.
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