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Grève totale aujourd’hui dans le système éducatif: Le Grand Cadre et le Cusems se radicalisent
Publié le vendredi 15 avril 2016  |  Enquête Plus
Ucad:
© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.




Le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (Cusems) et le Grand Cadre menacent d’entamer une grève totale dès aujourd’hui pour le respect des engagements signés par le gouvernement. Ces syndicats l’ont fait savoir hier, au cours d’une conférence de presse.

Le Grand Cadre des syndicats de l’enseignement et le Cadre Unitaire des syndicats du Moyen secondaire (Cusems) décrètent une grève totale aujourd’hui dans tous les établissements du pays. L’annonce a été faite hier, au cours d’une conférence de presse coorganisée par les deux syndicats. Selon le coordonnateur général du Grand Cadre, Mamadou Lamine Dianté, après plus de deux mois de perturbation dans le secteur de l’éducation à cause du non-respect des engagements du gouvernement le statu quo demeure toujours. ‘’La tentative initiée par le Haut conseil du dialogue social de renouer le fil du dialogue entre le gouvernement et les syndicats s’est soldé par un constat d’échec. Les interlocuteurs ne se sont pas du tout entendus parce que le gouvernement n’a pas voulu respecter les termes de références de la rencontre et la partie syndicale n’a pas non plus voulu se laisser mener en bateau par un discours de promesses jamais respectées’’, explique M. Dianté.

En plus de cela, a dit le coordonnateur, le président de la République a été mal informé de la crise qui sévit dans le secteur. Et dans son discours à la nation, ‘’Macky Sall a uniquement évoqué le relèvement des mises en solde et l’augmentation de l’enveloppe de rappels alors que ceux-ci constituent des sous-points des engagements pris par l’Etat’’, soutient Mamadou Lamine Dianté.

Son camarade secrétaire général du Cusems Abdoulaye Ndoye va plus loin. D’après lui, le gouvernement est en train de diaboliser les enseignants. ‘’Le Président a décidé de prendre 10 000 dossiers de mises en solde. Mais c’est très peu parce qu’il y a 43 000 dossiers sur la table du ministère de la Fonction publique’’, dénonce M. Ndoye.

Pour lui, les enseignants attendent le gouvernement sur le paiement des rappels de validation qui n’ont pas encore fait l’objet de planification sérieuse. Mais aussi et surtout sur la formation diplômante et l’indemnité de logement qui demeurent des points nodaux de leur lutte. ‘’Le Haut conseil du dialogue social doit jouer le rôle de médiateur et non pas négocier à la place de l’Etat. Les enseignants ont signé des accords avec le gouvernement et non avec le Haut conseil. Ces engagements doivent être réalisés si on veut stabiliser le système’’, précise-t-il.

En outre, les deux syndicats exigent ‘’la fin des lenteurs administratives, le paiement intégral et sans délais de tous les rappels d’intégration et d’avancement des enseignants et l’apurement total de tous les dossiers de mises en solde en instance’’.
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