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CRise scolaire: Les citoyens appelés à se mobiliser pour un rôle de facilitateur
Publié le jeudi 14 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
élève
© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra




Les citoyens sénégalais doivent se mobiliser pour jouer ’’un rôle de facilitateur" dans la crise scolaire que le gouvernement et les syndicats ne peuvent régler à eux seuls, a indiqué, mercredi, à Kaolack (centre), le président du comité régional du Haut conseil du dialogue social du secteur de l’éducation, Waly Diop.
"Au lieu de laisser les syndicats et le gouvernement sur leurs positions, nous devons nous impliquer", a-t-il déclaré lors d’un point de presse portant sur des solutions à "la crise de l’école publique sénégalaise".
"Les deux partis, depuis dix ans, en dépit des multiples rencontres, ne s’entendent toujours pas sur ce dossier", a indiqué le président du comité régional de Kaolack du Haut conseil du dialogue social du secteur de l’éducation, selon qui "il est temps que le peuple sénégalais se mobilise et s’implique dans ce conflit pour jouer un rôle de facilitateur".
"La crise de l’école publique nous interpelle tous, c’est à nous de nous mobiliser pour trouver une solution et non laisser l’Etat et les syndicats d’enseignants continuer à camper depuis plusieurs années sur leurs positions respectives", a-t-il ajouté, entouré des membres du comité régional de Kaolack du Haut conseil du dialogue social du secteur de l’éducation.
"Depuis dix ans’’, les deux partis peinent à trouver un "terrain d’entente pour l’apaisement de la crise scolaire et pendant ce temps, chaque année, à pareil moment, près de 70% des parents d’élèves ne dorment plus, parce que leurs enfants sont angoissés" par leur avenir, peut-on lire dans le texte liminaire de la conférence de presse de M. Diop.
Selon le président du comité régional de Kaolack du Haut conseil du dialogue social du secteur de l’éducation, l’école publique sénégalaise "n’appartient ni à l’Etat, ni aux syndicats d’enseignants mais à la nation, au peuple". "Donc, a-t-il souligné, c’est tout le monde qui doit se mobiliser pour une issue favorable à ce problème qui n’a que trop duré’".
Si l’on en croit M. Diop, même les dernières assises de l’éducation ne pourraient apporter des solutions à la crise scolaire, si les conclusions ne sont pas sorties des tiroirs pour application.
"C’était le cas pour les conclusions des états généraux de l’éducation et de la formation de mai 1981", dont "les conclusions ont été rangées aux oubliettes", une situation qui "risque de se reproduire avec les conclusions des assises de l’éducation et de la formation tenues les 28, 29 et 30 août 2014 à Dakar", a estimé cet ancien instituteur à la retraite.
"Ce sera la même chose, tant que le peuple sénégalais ne réclame pas son droit à une école démocratique au service du peuple sénégalais", a soutenu Waly Diop.
L’école sénégalaise reste soumise, depuis quelques années, à des grèves cycliques dans le moyen secondaire et même dans le secteur de l’enseignement supérieur, les syndicats d’enseignants reconduisant quasiment chaque année les mêmes revendications.
Cette situation pèse d’autant plus sur le secteur qu’elle est à l’origine de grèves récurrentes des enseignants, qui accusent le gouvernement de rechigner à appliquer les accords conclus par les deux parties pour satisfaire les plateformes revendicatives des premiers.
Les pouvoirs publics, de leur côté, font valoir le fait que toutes les revendications ne peuvent être satisfaites tout de suite, le Sénégal étant engagé dans une course à l’émergence économique et sociale, dans un contexte de raréfaction des ressources budgétaires.
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