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Evaluation de la Bonne gouvernance : Le Sénégal prêt pour le Maep
Publié le jeudi 14 avril 2016  |  Le Quotidien
Lancement
© Primature par A. SECK
Lancement officiel de la mission d`évaluation de la gouvernance
Dakar, le 12 avril 2016 - Le Premier ministre a procédé au lancement officiel de la mission d`évaluation de la gouvernance. Le ministre chargé de la promotion de la Bonne gouvernance a pris part à la rencontre.




Une délégation de 18 pays sur les 35 Etats membres du Mécanisme d’évaluation par les pairs (Maep) séjourne dans notre pays pour une durée de trois semaines. Elle va procéder à l’évaluation de la gouvernance dans notre pays dans son aspect démocratie et politique, gouvernance économique et sociale, gouvernance économique et gouvernance des entreprises.

Le Sénégal accueille la task force du Mécanisme d’évaluation par les pairs (Maep). Pendant trois semaines, cette délégation, issue des 18 pays sur les 35 pays membres du Maep, va sillonner les 14 territoires du pays. Sur la base du rapport d’autoévaluation nationale fait par la commission nationale de la gouvernance du Sénégal sous la houlette du professeur Babacar Guèye, la task force va procéder à son tour, à l’évaluation de la gouvernance du Sénégal dans son aspect démocratie et politique, gouvernance économique et sociale et dans la gouvernance des entreprises. «Nous allons analyser, décrypter et revoir le rapport national avec l’ensemble des partenaires sociaux et de la Société civile et les administrations territoriales dans les territoires en fonction de notre méthodologie, notre démarche, nos instruments et de la capacité de nos experts africains pour aller au fond des choses», renseigne Mustapha Mékideche, président du Panel du Maep. L’équipe de Mékideche examinera le diagnostic déjà fait. Les points faibles et les bonnes pratiques en matière de bonne gouvernance seront passés en revue.
Pour réussir cette étape importante du processus, Mustapha Mékideche alerte déjà. «Il y a un problème auquel nous risquons de nous confronter, c’est celui des statistiques», prévient-il. Pour le chef de mission, il faut que les statistiques soient validées. «Faudrait-il pas qu’on nous dise : «Ah ces chiffres-là viennent d’organisations...» C’est pourquoi nous allons tenir des réunions très approfondies avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) pour bien valider les statistiques économiques sociales démographiques et également celles liées au monde des affaires», indique-t-il enthousiaste. Mais déjà, le Premier ministre, venu procéder au lancement de cette mission d’évaluation, rassure. Il a exhorté tous les agents de l’Etat à accueillir les agents du Maep. Il a aussi demandé à l’Administration sénégalaise d’assister la task force pour que cette dernière puisse travailler dans de bonnes conditions pour infirmer ou confirmer les termes du document de l’autoévaluation nationale.
Au terme de cet exercice, la task force va produire un rapport qui sera suivi d’un plan d’action national. Ce rapport, annonce Mustapha Mekideche, sera présenté par le Président Macky Sall au forum des chefs d’Etat, en marge du sommet de l’Union africaine qui se tiendra à Kigali, en juillet.
Il faut rappeler que le Maep est un mécanisme à adhésion volontaire, mais une fois qu’un pays y adhère, il doit se conformer au processus, à la procédure et à l’éthique du mécanisme. Il est donc clair pour notre pays qu’il doit mettre en œuvre les recommandations du rapport. Bien plus que cela, souligne toujours M. Mekideche, Macky Sall va devoir rendre compte à ses pairs au cours des différentes réunions semestrielles du forum du degré d’application de ce plan national d’action. Pour ce faire, le chef de la mission annonce un processus de suivi et de monitoring par le secrétariat continental, dirigé par le Professeur Edward Maloka.
Il faut rappeler que le Sénégal a adhéré au Mécanisme africain d’évaluation par les pairs en 2003 mais l’évaluation n’a jamais été faite. «C’est le Président Macky Sall qui a redynamisé le processus en signant le décret pour lancer l’autoévaluation», indique Khadim Diop, ministre de l’Intégration africaine, du Népad, de la promotion et de la bonne gouvernance. Signe, selon lui, de la volonté du chef de l’Etat de promouvoir la bonne gouvernance.
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