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Cyber-sécurité: Les Etats africains cherchent la solution
Publié le jeudi 14 avril 2016  |  Enquête Plus
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture d`une rencontre régionale sur la cybersécurité
Dakar, le 12 avril 2016 - Une importante rencontre régionale sur la cybersécurité s`est ouverte, ce matin à Dakar. Plusieurs techniciens et experts y participent.




Bénéficier des avantages qu’offrent les nouvelles technologies, tout en se préservant de ses méfaits, est devenu aujourd’hui un enjeu majeur au niveau mondial. L’Afrique est en conclave de deux jours à Dakar pour trouver la bonne voie.

‘’L’homme et sa sécurité doivent être la première priorité dans toute aventure technologique’’, disait Albert Einstein. Or, l’Internet est un atout majeur pour l’humanité au 21ème siècle. Mais elle engendre aussi des risques à la dimension des opportunités qu’elle offre. Cette nécessité de tirer profit des avantages, tout en parant les menaces, justifie la tenue, à Dakar, d’une rencontre de deux jours sur la cyber-sécurité en Afrique de l’Ouest. Le choix de l’Afrique s’explique, selon le Pr Abdallah Cissé auteur de la leçon inaugurale, par le fait que le continent ne bénéficie pas de tous les privilèges, mais elle en subit tous les travers. Il s’y ajoute que la fracture numérique est en défaveur de l’Afrique, sans compter le fait que certains Etats s’auto-excluent de ce progrès digital.

Les risques en question sont donc de nature diverse. Et s’ils sont effectifs, rappelle le ministre des Télécommunications Yaya Abdoul Kane, il ne s’agirait pas de simples ruptures de service. C’est la sécurité humaine et économique toute entière d’une nation qui peut être en jeu. A cause de l’espionnage, du sabotage et des tentatives de déstabilisation, ainsi que le développement d’une psychose, tous les secteurs peuvent être touchés : l’énergie, les transports, les services de santé, les systèmes de paiement, l’approvisionnement en eau… Les données personnelles qui doivent rester confidentielles peuvent également être rendues publiques. C’est ce qui fait d’ailleurs qu’aujourd’hui, la quasi-totalité des crimes impliquent la recherche de preuves électroniques.

De l’autre côté, les technologies peuvent être d’un apport considérable. En attestent au Sénégal les systèmes comme Télédac dans la construction, Campusen dans l’Enseignement supérieur et Gaïndé 2000 dans la Douane. La problématique se situe donc sur la nécessité de faire d’Internet un espace libre mais sécurisé. Autrement dit, continuer à chercher les failles et abus possibles, tout en poursuivant l’innovation, préconise Pierre Lapaque de l’Onu-Dc.

Pour ce faire, les Etats doivent répondre à un certain nombre d’exigences. La première est d’identifier les priorités, en matière de cyber-sécurité. La deuxième consiste à examiner les défis du moment et la troisième à soutenir une politique en matière de cybercriminalité. Cependant, cette politique doit aussi répondre à des normes organisationnelles et juridiques. Avoir une approche transversale et systémique, grâce à une coordination des différentes structures. S’assurer d’une cohérence interne, avec l’implication de tous les acteurs. Et se doter d’une législation appropriée. La coopération aussi reste primordiale, avec un partage des données et des pratiques. Car le phénomène est devenu mondial et ne saurait être résolu par un seul Etat, fût-il le plus puissant.
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