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Pas de "risque" de dévaluation du franc Cfa, assure Amadou Bâ
Publié le mardi 12 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Session ordinaire du Conseil des ministres de l’Uemoa, à Dakar
Dakar, le 24 mars 2016 - Une session ordinaire du Conseil des ministres de l’Uemoa s`est ouverte, ce matin, au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), à Dakar. Photo: Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances




Le ministre de l’Economie et des Finances a écarté lundi à Dakar tout "risque’’ ou "éventualité’’ de dévaluation du franc CFA malgré ’’un contexte international difficile’’.


"Aujourd’hui, il n’y a pas de risque, pas d’éventualité de dévaluation du francs CFA ni dans le court terme, ni dans le long terme, ni dans le moyen terme et je le dis au nom de l’ensemble des ministres de la zone franc’’, a t-il soutenu lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Michel Sapin.


Considérée par ses détracteurs comme la dernière monnaie coloniale en cours, le francs Cfa, créé en 1945, est commun à 15 pays ouest et centre africains.

Le Cfa est lié à l’euro par un système de parité fixe en contrepartie de laquelle, les Etats versent 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français.
Pour M. Ba, la zone franc est basée sur quatre principes dont la ’’fixité’’. ’’Nous avons de la prévisibilité et l’avantage que nous en tirons en tant que pays, c’est l’absence d’inflation, contrairement à d’autres pays où la monnaie flotte’’, a t-il dit.

Ensuite, c’est ’’la garantie de la convertibilité illimitée’’, un aspect important selon lui pour un pays qui cherche à se construire sachant que ’’le Sénégal a une balance commerciale déficitaire’’.

Le troisième principe, c’est la ’’centralisation des réserves qui joue sur un double niveau, d’abord, la solidarité entre les pays membres de l’Union monétaire et la garantie française derrière’’.

Enfin, le dernier avantage c’est ’’la libre transférabilité’’ qui permet d’aller d’un pays à un autre tout en gardant la même monnaie. ’’ C’est autant d’avantages qui font que les pays africains tiennent à cette monnaie’’, a-t-il expliqué.

’’Nous sommes dans un contexte international difficile, et c’est normal et naturel de parler de la manière de faire évoluer les instruments de gouvernance. Mais je veux rassurer et être précis sur cette question, il n’y a pas d’incertitude sur la zone franc’’, a-t-il réaffirmé.

Pour sa part, Michel Sapin a relevé que le franc Cfa appartient aux Africains, réaffirmant ainsi les propos tenus, il y a deux jours, lors d’une rencontre des ministres de Finances à Yaoundé (Cameroun) consacrée à la situation économique de la zone franc.

’’Le CFA appartient aux Africains, l’avenir de cette monnaie (…) appartient aux Africains, et la France est parfaitement ouverte à des évolutions des lors qu’elles viennent des pays africains souverains’’, a t-il affirmé.

Selon lui, ’’la France est là pour accompagner (…) en apportant la stabilité monétaire et en mettant les partenaires économiques et acteurs à l’abri de l’insécurité sur la parité entre les pays concernés et par rapport à l’euro, c’est un atout considérable’’.

’’Le fait que le france CFA soit lié à l’euro me semble être une bonne chose, car il permet une stabilité de la parité monétaire vis-à-vis de la plus importante zone économique du monde’’, a t-il ajouté.
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