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Mort suspecte d’une fillette de 9 ans à Sicap Mbao : La Raddho exige l’ouverture d’une «enquête impartiale»
Publié le lundi 11 avril 2016  |  Le Quotidien
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture". Photo: Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Raddho




Découverte le 31 mars dernier, la mort suspecte de M. Cissé, âgée de 9 ans, résidant à Sicap Mbao, inquiète la Raddho. L’organisation demande au procureur de mener une «enquête impartiale» pour élucider cette affaire.

La mort jugée suspecte de la fillette de 9 ans, M. Cissé, habitant à Sicap Mbao, interpelle les organisations des droits de l’Homme. La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) demande au procureur de la République l’ouverture d’une «enquête impartiale» dans les meilleurs délais pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. En dépêchant deux enquêteurs, la Raddho a aussitôt recueilli des témoignages sur place et décrit ainsi le film des évènements. «Mariama Cissé a été portée disparue depuis le 1er mars 2016, après avoir quitté son domicile, comme à l’accoutumée, pour se rendre à l’école. N’étant pas de retour chez elle jusqu’à 15 heures, sa famille décida alors de lancer une alerte à la recherche de leur fille en pensant que cette dernière serait victime de kidnapping. Mais ce n’est que le 31 mars 2016, à travers une émission à la radio Zik Fm, que la famille de Mariama Cissé sera informée de l’appel pour l’identification de corps anonymes par les services de la Cto de l’Hôpital de Grand Yoff», indique-t-elle dans un communiqué.
Ensuite, le père de la jeune fille qui s’est rendu sur les lieux pour vérification découvrira que la dépouille de sa fille faisait partie de ces corps anonymes devant être inhumés après identification. Selon Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Raddho, et ses camarades, le rapport d’expertise médico-légal «révèle que l’examen extérieur de l’organisme de la victime fait apparaître du sable marin sur le corps, l’absence de lésions traumatiques, la présence d’un sparadrap recouvrant un point d’abord vasculaire sur le poignet droit. Quant à l’autopsie des viscères, ajoute la même source, elle révèle une congestion des organes : poumons, cerveau, foie, rate, etc. la présence d’un contenu gastrique liquide de faible volume légèrement hématique, l‘absence d’œdème pulmonaire indiquant une immersion ou une noyade, l‘absence de traumatisme crânien et de signes de défloraison (hymen en place). En somme, conclut le rapport d’autopsie, le décès de Mariama Cissé est de cause ‘’inexplicite’’». Après l’inhumation de leur fille, la famille Cissé a exprimé son intention de saisir la justice afin que la lumière soit faite sur cette l’affaire. En ce sens, la Raddho a exprimé sa «ferme volonté» de l’assister. De plus, l’organisation invite l’Etat à «veiller au renforcement de la sécurité des citoyens».
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