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Développement de l’aquaculture: Le Sénégal vise 50 000 tonnes de production en 2023
Publié le jeudi 7 avril 2016  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par A. SECK
Le Premier ministre inaugure le DAC d’Itato
Kédougou, le 28 Avril 2015 - Le Premier ministre a inauguré, mardi matin, l’écloserie et les unités de grossissement de poissons du Domaine agricole communautaire (DAC) d’Itato, situé à 15 km de Kédougou.




Le Sénégal veut atteindre 30 000 tonnes de production aquacole en 2018 et 50 000 autres en 2023. Même si l’objectif est encore loin d’être atteint, le gouvernement compte se donner les moyens pour y arriver. Hier, l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), le Bureau d’opération et suivi du Pse (BOS) et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) ont signé, dans les locaux du ministère de la pêche, un mémorandum d’entente.

Le programme d’aquaculture occupe une place centrale dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Il est même sur la liste des 27 projets phares de ce Plan qui vise à conduire le Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035. Cependant, depuis le lancement du Pse, les choses tardent à se concrétiser dans ce sous-secteur de la pêche. Ainsi, le gouvernement a-t-il décidé d’appuyer sur l’accélérateur pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés dans l’aquaculture. Hier, au siège du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime, l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), le Bureau d’opération et de suivi du Pse (BOS) et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) ont procédé à une signature d’un mémorandum d’entente. À travers ce document, les différentes parties s’engagent à atteindre ces objectifs.

Par ailleurs, le Sénégal vise dans ce sous-secteur à atteindre, à l’horizon 2018, 30 000 tonnes de production aquacole et 50 000 tonnes en 2023. En termes d’emplois, le gouvernement en vise 10 000 en 2018 et le double en 2023. Le ministre de la Pêche reconnaît que le Sénégal est encore loin de tous ces objectifs. Pour cela, il n’a pas manqué d’appeler ses services à ‘’accélérer la cadence’’ parce que 2018 n’est plus loin. Toutefois, Oumar Guèye reste toujours confiant que le Sénégal peut bien atteindre ces objectifs parce qu’il a les ressources humaines qu’il faut pour y arriver. A en croire le ministre, il ne reste qu’à mobiliser les financements qui constituent une part non négligeable dans ce programme. Pour le montage financier, il est prévu un investissement de 33 milliards de F CFA pour 2018 et 50 milliards avant 2020.

Un sous-secteur en croissance

Le programme sera financé sous forme de partenariat public-privé (PPP). La part du financement privé est de 60% soit 20 milliards de F CFA en 2018 et 30 milliards avant 2023. Quid du public ? Il va contribuer à hauteur de 40% (13 milliards de F CFA en 2018 et 20 milliards en 2023).

Le gouvernement veut mettre ainsi en place des fermes aquacoles industrielles.

Aujourd’hui, l’aquaculture est une activité développée dans le monde. Certains spécialistes vont même jusqu’à se demander si elle ne va pas, un jour, remplacer la pêche. ‘’Ces dernières années, l’aquaculture est l’industrie alimentaire qui a connu la plus forte croissance (8,8% par an en moyenne)’’, renseigne une note de presse. Aussi, selon le ministre Oumar Guèye, dans le monde, un poisson sur deux est d’origine aquacole. Et d’ici 2030, deux poissons sur 3 vont provenir de ce sous-secteur. D’où la nécessité pour le Sénégal de saisir les opportunités qu’offre ce secteur en pleine croissance.
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