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Cheikh Bamba Dièye sur les 56 ans d’indépendance du Sénégal: "Il n’y a pas de rupture aujourd’hui au Sénégal"
Publié le mercredi 6 avril 2016  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye




« Après 56 ans d’indépendance au Sénégal, il n’y a toujours pas de rupture dans ce pays, d’autant plus que les maux sur lesquels les populations s’étaient basées pour refuser l’ordre qui régnait avant 2012, persistent toujours » . C’est du moins la conviction de Cheikh Bamba Dièye, Sg du Fsd/Bj. L’invité de Mamadou Ibra Kane, dans l’émission Grand Jury de la Rfm du dimanche 3 avril, a tiré à boulets rouges sur la gestion du pouvoir de Macky Sall.

Le Sénégal a célébré hier, lundi 4 avril la 56ième année de son accession à l’indépendance. Quid de l’état d’avancement du pays, après autant d’années de souveraineté?

Pour le leader du Fsd/Bj, «il n’y a pas de rupture aujourd’hui au Sénégal». En effet, l’invité du journaliste Mamadou Ibra Kane à l’émission Grand Jury du dimanche 3 avril dernier, a tiré un bilan sombre de la gestion du pouvoir de 1960 à nos jours. De l’avis de Cheikh Bamba Dièye, ancien ministre de la Décentralisation, Macky Sall était attendu en termes de rupture sur les maux sur lesquels les Sénégalais s’étaient basés pour refuser l’ordre qui régnait avant 2012. Selon lui, «au cours de ces dernières années, nous avons enregistré énormément de déficits sur les infrastructures, l’éducation, la manière de gouverner, la probité des hommes d’Etat».

S’estimant par conséquent libre de tout, l’ancien ministre de la Communication de Macky Sall informe qu’il répète tout le temps au chef de l’Etat que «ce que vous (Macky Sall) faites parle si fort qu’on n’entend plus ce que vous dites». En effet, de l’avis du responsable politique à Saint Louis, Macky Sall n’a pas du tout respecté ses engagements premiers. Pour lui, il s’agit entre autres «de la reddition des comptes, de la gestion sobre et vertueuse», tout comme de «la réduction du mandat de 7 à 5 ans». Pis, fait-il remarquer, «la transhumance est un des éléments les plus évidents qu’il n’y a pas de rupture dans la manière de gérer le pays».

Parlant en outre de la traque des biens mal acquis qui a pris du plomb dans l’aile après la condamnation de Karim Wade par la Crei, Cheikh Bamba Dièye trouve «qu’on annonce la poursuite de la traque depuis 4 années, et à coté de cela, nous observons que sur la base du clientélisme politique, des gens qui avaient maille à partir avec la justice ont été blanchis».
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