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Sud Quotidien N° 6251 du 27/2/2014

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Projet de création de la Banque Centrale Africaine: Le bureau Abca évalue le processus
Publié le jeudi 27 fevrier 2014   |  Sud Quotidien


L`Association
© aDakar.com par DF
L`Association des Banques centrales africaines se penche sur la création de la Banque centrale africaine
Le Bureau l’Association des Banques centrales africaines (ABCA) se penche au cours d’une réunion, ouverte mercredi au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar, sur l’évolution du processus de validation de l’étude sur la stratégie de création de la Banque centrale africaine (BCA).


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Le Bureau de l’Association des banques centrales africaines (Abca) s’est réuni hier, mercredi, au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à Dakar pour évoluer le processus de validation de l’étude sur la stratégie de création de la Banque centrale africaine (Bca).

Le but de la Banque est de contribuer au développement économique et au progrès social durables de ses Etats membres régionaux, individuellement et collectivement.

Cette rencontre donnera un aperçu sur l’examen de la situation de convergence des économies des différents démembrements de la l’association. «La réunion aura pour axes majeurs, l’état d’avancement du projet d’intégration monétaire continentale, le processus de mise en place de la Communauté des superviseurs bancaires africains qui constituent des préalables à la création de la BCA», a déclaré le secrétaire exécutif de l’ABCA, Samuel Meango à l’ouverture de la rencontre. selon lui, «il est nécessaire d’aller vers une convergence macroéconomique comme préalable à l’introduction de monnaie commune et de la Banque centrale africaine».

Prenant parole à cette réunion, le directeur du département des affaires économiques de la Commission de l’Union africaine, René Kouassi, a salué la contribution de qualité des experts membres du Groupe d’étude conjoint et de ceux des banques centrales dans la préparation de l’étude et de la stratégie conjointes.

‘’Ces documents reconnus aujourd’hui comme consensuels, posent sans équivoque les principes clairs devant nous guider dans la conduite de ce grand projet continental qu’est l’ABCA’’, a-t-il affirmé.

‘’Ces principes ont pour noms, a-t-il ajouté, la nécessité d’une monnaie commune et la création d’un marché commun africain (libre circulation des biens et des services, du travail et des capitaux, du développement des infrastructures et des marchés financiers africains’’.

Pour le directeur des affaires économiques de l’UA, ‘’relever ces défis est un impératif, une condition nécessaire et une priorité pour l’Afrique’’

Le relèvement de ces défis est au ‘’cœur de l’exercice d’analyse prospective de l’Afrique en 2063 que l’UA en collaboration avec la Commission des Nations Unies pour l’Afrique et la Banque africaine de développement (BAD) a entrepris pour définir une stratégie de transformation profonde des économies africaines’’.

Il s’agit aujourd’hui pour l’Afrique de compter sur ‘’l’accompagnement sans faille du système financier africain’’, car convaincu que la transformation profonde de l’Afrique ne peut s’opérer sans l’appui constant de son système financier au sein duquel les banques centrales occupent une place de choix. «L’un des problèmes majeurs de notre continent, n’est guère le manque de stratégie, mais il est lié plutôt à ses capacités financières limitées», a-t-il soutenu.

Pour Maurice, Rundeersing Bheenick, président de l’Abca et gouverneur de la Banque centrale «les banques centrales ont joué un rôle important dans la stabilité monétaire et le développement économique des pays du continent».

Devant le représentant de la commission de l’Union Africaine, il a précisé la mission de la banque. «Nous sommes chargés d’une mission économique et non politique et sous ce rapport nous devons être protégés des querelles politiques», a-t-il souligné. Accessoirement, il lancé un appel à la Commission et aux décideurs politiques pour qu’ils portent également le plaidoyer pour l’obtention d’un siège supplémentaire au niveau du Fonds monétaire international (Fmi).

L’adhésion de l’ABCA est ouverte aux banques centrales des pays membres de l’Union africaine avec présentement 39 membres. Le Bureau de l’ABCA se réunit en session ordinaire deux fois par an. Son secrétariat est abrité de façon permanente par la BCEAO.

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