Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

Le Kenya dans l’impossibilité de respecter le délai fixé par l’Ama (média)
Publié le vendredi 1 avril 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le Kenya, arrivé premier lors des Championnats du monde d’athlétisme de Pékin, en août dernier, n’est pas en mesure de faire voter avant mardi sa législation antidopage, pour dissiper la menace de l’IAAF d’écarter ses athlètes des Jeux olympiques de Rio prévus en août prochain, annonce le site Internet du quotidien sportif français L’Equipe.

"Les parlementaires kényans ont procédé à la première lecture préliminaire, mercredi soir, mais les travaux de l’Assemblée (le Parlement concerné par le vote de la loi antidopage, Ndlr) sont suspendus pour les 10 prochains jours, soit après le 5 avril, alors que le processus devant aboutir à l’adoption du texte peut durer plusieurs mois", rapporte la même source.

L’Agence mondiale antidopage avait recommandé au Kenya de renforcer sa législation antidopage, avant le 5 avril (mardi prochain), et de mettre sur pied une agence nationale chargée de lutter contre le dopage, rappelle L’Equipe.

"Mais le pays vient seulement d’entamer l’étude de sa nouvelle législation, et la loi risque de ne pas être adoptée avant la date limite", poursuit le journal, rappelant que le Kenya n’avait pas respecté le délai, qui avait été fixé au 14 février dernier avant d’être reporté.

La loi à voter par les parlementaires kényans autorise la création d’une agence antidopage et requiert une amende de 872 euros (environ 571 mille francs CFA) et/ou un an de prison à l’encontre des athlètes convaincus de dopage.

Son vote au plus tard mardi prochain devrait permettre au Kenya d’écarter la menace d’une suspension aux JO 2016 brandie par l’IAAF contre les athlètes kényans.

Lors d’une réunion, début mars, à Yaoundé (Cameroun), le Conseil de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) a condamné la "suspension unilatérale et sans discernement" de pays africains ayant des athlètes convaincus de dopage.

"La CAA est totalement acquise à la lutte contre le dopage et exhorte ses fédérations membres à faire de cette lutte la priorité des priorités", avait rappelé l’organe chargé de l’athlétisme africain, dans un communiqué.

Dans ce contexte, la CAA "demande à l’IAAF, à l’Agence mondiale antidopage et à l’Union africaine d’apporter tout le soutien nécessaire à la mise en place, dans chaque pays, des conditions indispensables à la protection des athlètes propres".

Quelques jours avant la réunion du Conseil de la CAA, Sebastian Coe, le président de l’IAAF, avait dit que le Kenya faisait l’objet d’une "surveillance particulière" en raison de risques de dopage de ses athlètes, comme l’Ukraine et la Biélorussie.

Concernant la Russie, qui est accusée d’avoir mis en place un système favorisant le dopage, l’IAAF avait remis à mai prochain la décision de l’intégrer à l’athlétisme mondial ou de l’en écarter.

Ce pays est suspendu de l’organisation internationale à la suite de révélations de l’AMA faisant état de cas de dopage chez des athlètes russes, en novembre dernier.
Commentaires

Dans le dossier

Sports 2016
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment