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Sud Quotidien N° 6251 du 27/2/2014

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Grève des agents des impôts et domaines: L’Etat perd plus 5 milliards en deux jours ?
Publié le jeudi 27 fevrier 2014   |  Sud Quotidien


Les
© Autre presse
Les agents des impôts et domaines du Sénégal ont décrété une grève de 48 heures
Ls travailleurs des impôts et domaines ont enclenché une grève de 48 heures à compter du 26 février.


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Le blocage des services de recouvrement, fiscaux, domaniaux et cadastraux, à cause de la grève de 48 heures, entamée hier, 26 février, par les agents des Impôts et Domaines va occasionner un manque à gagner de plus de 5 milliards à l’Etat du Sénégal. C’est du moins l‘estimation faite par Elimane Pouye, secrétaire général du syndicat des Impôts et Domaines, sur les ondes de Sud Fm, en précisant que le mot d’ordre a été suivi à 95%.

Le manque à gagner de l’Etat causé par le mouvement d’humeur des agents des Impôts et Domaines, pour deux jours, est estimé à plus de cinq (5) milliards. C’est en tout cas la conviction d’Elimanne Pouye, Secrétaire général du syndicat des Impôts et Domaines. Interpellé par nos confrères de Sud FM, hier 26 février, Elimanne Pouye, a fait un bilan à mi-parcours du déroulement de leur plan d’action.

En effet, le secrétaire général du syndicat des agents des Impôts et Domaines «sur l’année, on a 943 milliards que nous attendons». Ainsi a-t-il demandé d’appliquer la règle de trois pour estimer le manque à gagner de l’Etat pour cette grève de deux jours. Suffisant pour lui de dire qu’ «une journée perdue aux impôts, c’est des milliards». Cette perte que va occasionner cette grève s’explique par le blocage de toutes les procédures, notamment le «service de recouvrement, fiscal, domanial et cadastral» a-t-il énuméré.

Dans la même dynamique, le secrétaire général du syndicat des agents des Impôts et Domaines a affiché sa satisfaction quant à l’observation du mot d’ordre de grève de 48 heures dans tout le pays. Il l’a par ailleurs évalué à 95% de suivi sur toute l’étendue du territoire national. Selon lui, ceux qui n’ont pas suivi la grève, et qui sont actuellement en fonction, sont des agents municipaux.

Revenant sur l’objet du mouvement d’humeur de 48 heures, Elimanne Pouye a estimé qu’il n’y a aucune volonté de la direction générale des Impôts et Domaines de régler les problèmes que le personnel rencontre, notamment «sur les recrutements, les affectations, la mobilité du personnel, etc.».

A l’en croire «l’Etat du Sénégal a décidé, dans le cadre du mémorandum qui contient ses engagements par rapport au Fmi, de recruter une centaine d’agents au niveau de la direction générale des impôts et domaines, sans voix de concours». Une situation qu’il a dénoncée avec la dernière énergie, jugeant que cela va ouvrir brèche au «recrutement clientéliste et népotiste».

Selon lui, le meilleur recrutement est celui «qui est fait par l’école nationale d’administration, d’où nous sortons».
Par ailleurs, Elimanne Pouye a déploré le chômage technique dont font l’objet, les agents de la direction du contrôle et du renseignement, depuis deux mois.

«Il n’y a aucun dossier aujourd’hui qui est programmé pour la vérification au niveau du Sénégal» a-t-il déploré. Si on se fie à ses propos, ces inspecteurs ne travaillent pas «parce qu’ils n’ont pas d’affectation précis, leur direction ne fonctionne pas». Des conditions qu’il a jugées «dégradantes», pour un agent sans affectation, ni poste.

Par conséquent, Elimanne Pouye et Cie, comptent, par cette grève de deux jours, interpeller les autorités afin de mettre fin au «calvaire» dont vit le personnel. Une manière aussi pour eux d’appeler l’Etat à ouvrir des négociations «franches» pour mettre un peu de bémol à la crise qui secoue les Impôts et Domaines.

Ils ont toutefois averti que cet arrêt délibéré, du travail pour 48 heures, n’est que la mise en œuvre de la première phase du plan d’action qui va se dérouler entre la fin de ce mois de février et le courant du mois de mars prochain.

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