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Gestion des ordures: l’Etat annonce un programme d’un coût de 170 milliards
Publié le jeudi 27 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


El
© aDakar.com par DF
El Hadj Oumar Youm
ministre des collectivités locales et de la décentralisation


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Le ministre sénégalais de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales, El Hadji Oumar Youm, a annoncé mercredi un programme national de gestion des ordures d’un financement global de 170 milliards de francs CFA, pour une durée de sept ans.

‘’Le programme est financé dans sa première phase à hauteur de 17,5 milliards de FCFA. C’est un financement de la Banque islamique de développement (BIS). Nous pensons que pour faire un programme d’une durée de sept ans, il nous faut 170 milliards’’, a expliqué M. Youm à l’issue d’une réunion interministérielle sur la gestion des déchets solides.

‘’Nous sommes en train de trouver des solutions devant permettre d’avoir un cadre de vie amélioré. Ce programme sur sept années c’est environ 28 milliards de francs CFA par année. Il nous faut un financement complémentaire que sommes en train de chercher’’, a-t-il ajouté.

Présidée par le Premier ministre Aminata Touré, cette rencontre a abouti plusieurs recommandations allant dans le sens d’une prise en charge sérieuse de la question des ordures au Sénégal.

‘’Ce qui va changer c’est la prise en charge de la question des ordures. Il faut que tous les acteurs soient sensibilisés. A l’état actuel des choses, il y a une gestion assez chaotique avec une seule décharge à Dakar (Mbeubeuss)’’, a souligné le ministre.

Il a fait part de la priorité à accorder à la gestion des dépôts sauvages d’ordures à travers le pays, pour accompagner la réforme de l’aménagement du territoire ou Acte III de la décentralisation (Acte III).

Ceci implique une qualité de vie, une qualité dans les services sociaux de base et un environnement amélioré, a estimé le ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales.

Selon le Premier ministre, ‘’un Sénégal émergent se fera à travers des villes propres’’ avec une prise en compte du cadre de vie, de l’environnement, de l’hygiène publique et la salubrité.

‘’Il n’est pas question que l’on revienne de Paris avec des milliards et que des bailleurs viennent nous trouver dans des conditions de salubrité inacceptables’’, a dit Aminata Touré.

Elle a affirmé que le gouvernement, à travers la réforme en vue, n’envisage pas de reprendre cette compétence aux collectivités locales.

‘’C’est un programme qui vient constater la faiblesse de l’intervention des collectivités locales. Elles ne sont pas suffisamment outillées en termes de compétences, de personnel et sur le plan financier. Il s’agit d’un programme d’accompagnement et d’appui des collectivités locales en se lançant dans de vastes chantiers d’éducation, de sensibilisation et de communication’’, a précisé El Hadji Oumar Youm.

En ce qui concerne la délocalisation de la décharge de Mbeubeuss à Diass, dans le département de Mbour, l’Etat opte pour la sensibilisation des populations riveraines afin de d’arriver à bout des certaines réticences.

‘’Il y a une nouvelle citoyenneté assez active et agressive qui conteste la plupart des projets d’investissement. Ces projets rencontrent beaucoup de réticences au niveau des populations’’, a noté le ministre.

‘’Les porteurs de projets doivent engager une communication à la base avec des acteurs clef. En ce qui concerne le gouvernement, nous devons améliorer notre communication, les collectivités locales doivent aussi accompagner tout ce processus’’, a-t-il souligné.

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