Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Soleil N° 13127 du 26/2/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Corridor Dakar-Bamako : Le transport du surplus de carburant interdit à partir du 03 mars
Publié le mercredi 26 fevrier 2014   |  Le Soleil




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Autorités sénégalaises et maliennes ont convenu, à travers un accord, de mettre en place une mesure interdisant aux gros porteurs le transport du surplus de carburant sur l’axe Dakar-Bamako à partir du 03 mars prochain. L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, au terme d’une séance de travail avec son homologue malien de la Sécurité, le colonel Sada Samaké.
Au terme de son entretien hier avec son homologue malien de la Sécurité, le ministre sénégalais de l’Intérieur a annoncé la mise en place d’un accord interdisant aux gros porteurs le transport du surplus de carburant entre les deux pays. « Les camions qui transportent de la marchandise entre le Sénégal et le Mali sont autorisés à s’approvisionner dans les deux pays sans aucune difficulté. Seulement, il n’est pas accepté qu’ils puissent s’y rendre avec un surplus de carburant », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.
Selon le ministre, les camions qui ont un ou deux réservoirs ne sont pas concernés par ladite mesure. Toutefois, a précisé M. Diallo, au-delà, les gros porteurs portant un troisième réservoir ne sont pas autorisés à circuler à l’intérieur du Sénégal. « Ce n’est pas par rapport au port, mais il n’est pas autorisé que quelque chose soit mise dans ce troisième réservoir », a-t-il déclaré. Cette mesure concerne également les bouteilles ou bidons d’essence. L’application de cet accord qui intervient seulement quelques jours après les perturbations notées sur l’axe Dakar-Bamako est prévue pour le 03 mars prochain. Fixé dans un premier temps pour le 1er mars, les autorités sénégalaises ont finalement accepté la requête des organisations de transporteurs pour le reporter jusqu’à lundi prochain. « Pour le moment, nous avons décidé de ne pas appliquer la loi dans toute sa rigueur… », a avancé Abdoulaye Daouda Diallo.

Des sanctions prévues
Au chapitre des sanctions qui sont prévues, il y a, entre autres, la saisie de la marchandise et l’arrestation du convoyeur. « Si nous constatons, malgré tout ces efforts, que le trafic continue, nous serons amenés à mettre en place d’autres mesures et à appliquer la loi dans toute sa rigueur», a laissé entendre le ministre sénégalais de l’Intérieur. Se félicitant de la disponibilité des autorités sénégalaises, le colonel Sada Samaké, ministre malien de la Sécurité, a promis de travailler pour l’application des mesures qui ont été prises par les deux parties et au besoin d’apporter si nécessaire les correctifs qui s’imposeront. « Nous devons arrêter des mesures concrètes pour que cela ne reproduise plus (…). Les deux pays n’ont pas intérêt à créer une situation d’insécurité », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, pour ce qui est du cas des camions qui étaient campés à Diboli, les autorités ont décidé de débloquer la situation en permettant à leurs propriétaires de venir s’approvisionner au Sénégal pour ensuite repartir avant l’application de la mesure prévue ce lundi.

 Commentaires