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© Autre presse par DR
Innocence Ntap Ndiaye, ex ministre de la Fonction publique |
La présidente du Haut conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, a magnifié, jeudi, à Dakar, le développement de plus en plus marqué de l’entreprenariat féminin, à travers divers secteurs d’activités dont les technologies des médias et des télécommunications (TMT).
"Les femmes, avec l’accroissement de leur niveau d’instruction, occupent de plus des emplois et exercent des professions qui étaient jadis l’apanage des hommes", a-t-elle déclaré lors d’un point de presse, en prélude du lancement de la plateforme digitale de dialogue Inter‘Actes.
"Pour progresser et franchir de nouveaux paliers, les femmes et hommes qui composent la société, ont besoin de disposer d’autant de modèles d’hommes que de femmes" qui peuvent les inspirer, a dit Innocence Ntap Ndiaye.
"C’est en cela que réside votre mérite, qui est d’œuvrer pour une meilleure visibilité de modèles féminins, entrepreneures et commerçantes, des talents émergeants ou en formation, ou de femmes de tous les jours, posant des actes concrets de réussites entrepreneuriales, académiques et socioprofessionnelles", a expliqué la présidente du Haut conseil du dialogue social.
Elle a évoqué "un véritable challenge", consistant selon elle "à permettre à la société de titrer profit de manière plus efficiente du caractère transversal de la problématique genre, à la quelle n’échappe aucune activité humaine".
"Vous avez choisi de capitaliser les progrès de l’humanité en matière de communication, la même communication dont les limites affectaient considérablement l’influence des modèles au sein d’une société et entre les sociétés’’, a lancé Innocence Ntap Ndiaye.
"Ces limites ont été constatés avant l’avènement de la réduction du temps et de l’espace que nous vivons pleinement, présentement", a-t-elle signalé.
Innocence Ntap Ndiaye a fait état d’un autre contraste constaté par des structures de communication, lié à "la prédominance des femmes au niveau des activités de transformation des produits agricoles, pastoraux et naturels par les femmes au sein d’unités relevant de l’économie informelle".
Ces activités correspondant à une économie informelle rendant compte d’un "secteur ‘’très dynamique qui contribue de manière substantielle au Produit intérieur brut (PIB) et qu’il convient, plus que jamais d’encadrer", a indiqué Mme Ndiaye.
"Nous accordons un intérêt aux technologies de l’information et de la communication, car nous avons l’intention d’accompagner les partenaires sociaux de ce secteur pour qu’ils puissent disposer d’une convention collective, un instrument qui leur permettra d’améliorer le cadre de leurs relations professionnelles, leur productivité et leur compétitivité", a déclaré la présidente du Haut conseil du dialogue social.
Inter’Actes est une plateforme digitale et de dialogues, qui réunit, mensuellement des entrepreneurs et personnalités féminines emblématiques, autour d’une thématique et de parties prenantes ciblées, regroupant les différentes couches de la classe active notamment,
Elle est soutenue par des partenaires soucieux de promouvoir l’autonomisation des femmes à travers l’entreprenariat et le numérique.
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