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Les tenants du «Oui» crient victoire à Ziguinchor : Les Centristes dénoncent la forfaiture et clament la victoire du «Non»
Publié le vendredi 25 mars 2016  |  Le Quotidien
Clôture
© aDakar.com par DF
Clôture du séminaire international sur le climat
Dakar, le 12 septembre 2015 - La cérémonie de clôture du séminaire international de deux jours sur le climat s`est tenue aujourd`hui à Dakar. La rencontre était organisée par l’Association des maires du Sénégal (AMS), l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et le gouvernement sénégalais. Photo: Abdoulaye Baldé, maire de la ville de Ziguinchor




Pour les Centristes de Ziguinchor, les résultats proclamés lors de la soirée électorale de dimanche au niveau de Ziguinchor et qui consacrent la victoire du «Oui» sont loin d’être issus des urnes. Et après avoir fini de crier à leur tour victoire, les partisans du maire de Ziguinchor sont montés au créneau pour dénoncer, par la voix du secrétaire national des jeunes Pape Mamaille Diockou, ce qu’ils qualifient de forfaiture électorale et de tentative de confiscation de la victoire du camp du «Non» dans la commune de Ziguinchor.

«Globalement dans la commune de Ziguinchor, le camp du «Oui» a 13 636 voix et le camp du «Non» a 13 757 voix. Nous les avons donc dépassé largement malgré l’achat des consciences», a indiqué au nom des Centristes de Ziguinchor, Me Papa Mamai­lle Diockou, secrétaire général national des jeunes de l’Ucs. «En plus de nos Pv et documents officiels, nous prenons à témoin la presse, grand artisan de l’alternance en 2000 et 2011 et qui, à cha­que élection, donne minute par minute les résultats, pour dire que dans la commune de Zi­guinchor nous avons gagné. Et en tant que républicains et légalistes, nous sommes là pour aler­ter l’Administration sénégalaise afin de lui faire éviter les rema­kes de Podor et de Saint-Louis, où la victoire de l’opposition a été confisquée. Cela sera inacceptable ici à Ziguinchor», a martelé le patron des jeunes centristes.
Pour ces partisans du président de l’Ucs, Abdoulaye Baldé, il fallait réagir pour éviter que la bataille de l’opinion que mène le camp du «Oui» ne puisse prospérer et gagner l’opinion. Le maire de Ziguinchor et président de l’Ucs, potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, était, selon Me Pape Mamaille Diockou, la principale cible de la coalition du «Oui» lors de ce référendum. «Il y a une volonté manifeste de l’affaiblir dès maintenant en perspective de cette échéance électorale», soutient-il. Le patron national des jeunes centristes en veut pour preuve que le Président Macky Sall a menacé tous les responsables apéristes de Ziguinchor de renvoi de leur poste de responsabilité en cas d’échec à ce référendum. C’est pourquoi il fallait pour ces derniers, argue-t-il, tout faire pour apporter le trophée au Président Macky Sall. Il en veut pour preuve que des responsables apéristes, qui ont gagné leur bureau ou de centre de vote tels, dit-il, Aminata Angélique Manga, Doudou Ka et Benoît Sambou, n’ont cessé de clamer sur tous les toits avoir battu Abdoulaye Baldé. Et pourtant, pour cet avocat au barreau de Paris, on ne saurait parler de victoire sur Abdoulaye Baldé d’autant plus que l’intéressé ne s’appelle pas référendum.
«C’est un texte que le président de la République a voulu soumettre aux Sénégalais et ce texte a été sanctionné à plus de 45% par les Sénégalais. Et c’est la première fois dans l’histoire politique du Séné­gal qu’un référendum puisse être rejeté à ce point», explique Dio­ckou. Qui trouve plaisir à ajou­ter : «Et avec le taux de participation, on constate que 70% de Séné­galais ne se sont pas déplacés pour aller voter. Et ce pourcentage, ajouté au pourcentage des votants du «Non», dénote de l’échec du référendum. Et comme la Cons­titution est la charte fondamentale, il fallait, comme l’avait suggéré le maire de Ziguinchor, faire des consultations préalables, non obliger les Sénégalais à l’adopter par la force, prendre l’opposition par surprise et injecter beaucoup d’argent pour gagner ces élections et se donner bonne conscience». Et l’avocat de s’interroger : «Comment ces gens-là, qui sont sanctionnés aux dernières locales, peuvent être ressuscités en moins de deux ans pour battre Baldé qui les avait laminés à plus de 80% et plus 10 000 voix d’écart ?» Suffisant pour inviter le président de la République à ne pas se laisser berner par les responsables de Ziguinchor».
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