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Crise dans l’enseignement supérieur : Le gouvernement convie le Saes à une discussion mardi prochain
Publié le vendredi 25 mars 2016  |  Le Quotidien
Ucad:
© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.




Venu présider à la finale de la première édition de Gmc-Sénégal (General management challenge), le ministre s’est prononcé sur la crise qui secoue l'enseignement supérieur. Il annonce que le gouvernement et le Saes vont se rencontrer mardi prochain pour essayer de trouver une solution de sortie de crise.

«Nous appelons le ministre de l’enseignement supérieur à nous aider pour finir notre année en beauté.» Cet appel d'un étudiant n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Le gouvernement est dans les dispositions pour trouver une issue heureuse à la crise qui secoue l’enseignement supérieur depuis plusieurs semaines. Le gouvernement invite le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) à une discussion le mardi prochain à 15h. C'est une annonce du ministre de l’Enseignement supérieur. Venu remettre des prix aux vainqueurs de la première édition de Gmc-Sénégal (General management challenge), Mary Teuw Niane a rassuré les étudiants. «Le gouvernement fera tout. L’année se déroulera comme il le faut et toutes les dispositions seront prises pour que l’année se déroule normalement. Le gouvernement va donner tous les moyens nécessaires», a-t-il déclaré face à la presse.
Dans le même sillage, le ministre a rappelé les efforts déjà fournis par le gouvernement pour satisfaire le Saes : «Il y a juste 4 semaines, même pas, l’Assemblée nationale a adopté la reforme des titres.» Cette reforme, renseigne le ministre, va coûter 4 milliards F Cfa à l'Etat. Ce montant va contribuer à résoudre les revendications des enseignants, qui figuraient dans une plateforme qui a été signée, "non pas par ce gouvernement mais, par les gouvernements précédents". Cet engagement doit, selon le ministre, pousser les enseignants du supérieur à revenir à de meilleurs sentiments. «Pour l’enseignement supérieur, l’Etat a beaucoup fait et fera encore beaucoup mais il est important face à tous ces efforts que chacun ait raison garder. Que chacun fasse le travail pour lequel il est payé», a clamé le ministre. «Les enseignants-chercheurs sont très importants dans la mise en œuvre du Pse certes mais les paysans, les éleveurs, les pêcheurs, les habitants de la banlieue sont aussi importants. Chacun a des besoins. Les enseignants-chercheurs sont des salariés ils doivent travailler pour mériter le salaire qui leur est donné», poursuit-il.
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