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Référendum constitutionnel au Sénégal: plus de 62% de "oui", 38% de participation (officiel)
Publié le mercredi 23 mars 2016  |  AFP
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© aDakar.com par Mb. BA
Référendum - La commission de recensement des votes dévoile ses résultats
Dakar, le 23 mars 2016 - La commission de recensement des votes a dévoilé ses résultats suite au référendum du 20 mars dernier. Elle confirme la victoire du Oui à 62,71%.




Le "oui" a remporté avec 62,71% des voix le référendum constitutionnel de dimanche au Sénégal, visant notamment une réduction du mandat présidentiel, un scrutin marqué par une participation de 38%, a annoncé mercredi la commission officielle habilitée à publier les résultats.
Ces résultats globaux officiels provisoires, très proches de ceux fournis mardi par le ministère de l’Intérieur, ne deviendront définitifs qu’après validation par le Conseil constitutionnel.
Le "oui" a obtenu 1.357.412 million de voix, contre 807.255 pour le "non", a déclaré à la presse le président de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), le magistrat Demba Kandji, faisant état d’une participation de 38,26% sur 5,7 millions d’électeurs inscrits.
La révision constitutionnelle proposée par le président Macky Sall comporte quinze points, dont une réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans.
Le débat s’est cristallisé sur le retrait par M. Sall, sur avis du Conseil constitutionnel, de la disposition portant sur l’application du quinquennat au mandat en cours, signifiant qu’il irait donc jusqu’au bout de son septennat en 2019.
Elu face à Abdoulaye Wade (2000-2012), qui briguait un troisième mandat en contournant la Constitution selon ses détracteurs, Macky Sall avait promis durant sa campagne le retour du quinquennat, avec effet immédiat.
Plusieurs collectifs de l’opposition et de la société civile, dont "Y’en a marre", un mouvement en pointe dans le combat contre un troisième mandat d’Abdoulaye Wade, ont milité pour le "non", reprochant à M. Sall d’avoir manqué à sa parole.
La révision constitutionnelle porte également sur le renforcement des droits des citoyens et de l’opposition, ainsi que des pouvoirs législatif et judiciaire.
La campagne express d’une semaine a été émaillée d’accusations de corruption, de trafic d’influence, de désinformation et même de violences, dans un pays réputé pour sa stabilité et présenté comme une démocratie modèle en Afrique.

mrb/sst/fra


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