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La campagne référendaire imprime son rythme aux quotidiens
Publié le vendredi 18 mars 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS s’intéressent aux dernières heures de la campagne pour le référendum de dimanche, de plus en plus marquée par des actes de violence imputées aux deux camps opposés par la réforme constitutionnelle soumise à l’approbation des électeurs.

L’As, parmi d’autres quotidiens, fait état d’affrontements à Thiès (ouest), Saint-Louis (nord) et Pikine, dans la grande banlieue dakaroise. "Campagne de la violence", affiche le journal, selon lequel dans la capitale du rail, par exemple, le véhicule du maire de Thiès-est "a été caillassé au cours d’une intifada", jeudi.

"Le pire a été évité entre les rewmistes et la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY)", écrit L’As. "Les partisans des fronts du +non+ et ceux du +oui+ se sont violemment affrontés (…), au moment où Idrissa Seck effectuait des tournées pour encourager et remercier les membres des comités électoraux du front du +non+ créés autour de chaque centre de vote", confirme L’Observateur.

A Saint-Louis, des quotidiens font état de "6 blessés" et de 5 véhicules endommagés, dont celui du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, sans compter que le cortège de Malick Gackou a essuyé "des jets de pierres" à Pikine.

"Le sang a coulé en banlieue", renchérit walfquotidien. "La violence a encore fait parler d’elle dans cette campagne pour le référendum. Hier (jeudi) le sang a encore coulé en banlieue", suite à "une vive altercation qui a abouti à une bataille rangée entre partisans du +oui+ et ceux du +non+ (…)", rapporte le journal.

N’empêche, à Guédiawaye, le président de la République est revenu sur +la pertinence des 15 points du projet de réforme de la Constitution+. "Macky Sall s’est aussi frontalement attaqué à l’opposition", rapporte La Tribune.

Le journal Le Quotidien voit plus loin, qui se projette au-delà du référendum pour en analyser les conséquences sur les destins individuels de certains acteurs politiques engagés dans la pêche aux voix. "Il y a aussi des référendums dans plusieurs fiefs politiques et au sein même de certains partis politiques", fait observer le journal.

"Des +destins politiques individuels, comme le dit le journaliste Yoro Dia, se jouent sur ce +oui+ ou +non+", aux Parcelles assainies, à Guédiawaye, à la Médina, à Podor et au sein du Parti socialiste, ajoute Le Quotidien.

"Si le référendum du 20 mars prochain est un test grandeur nature pour le président de la République, il est une source de tension pour ses alliés de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Avec cette réforme constitutionnelle, Macky Sall a tout simplement semé la discorde au sein du Parti socialiste (PS), de la Ligue démocratique (LD) ou encore de Bes Du Nakk de Serigne Mansour Sy Djamil", relève à son tour Enquête.

"Dans ces formations politiques, différents responsables et militants ne parlent pas souvent le même langage sur la question", poursuit Enquête. "C’est ma personne qui dérange", affirme de son côté le président Macky Sall, à la Une du quotidien La Tribune.

Le président n’en poursuit pas moins sa campagne dans l’intérieur du pays, avec des étapes à Kaolack, Gossas, Diourbel et Dakar, différentes localités dans lesquelles il a été suivi par la clameur du "oui", selon la formule du quotidien national Le Soleil. "Le +oui+ accélère la cadence" mais le camp du "+non+ tissa sa toile" également, résume Sud Quotidien.
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