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Vote par récépissé : Désaccord
Publié le jeudi 17 mars 2016  |  Le Quotidien
Macky
© aDakar.com par DF
Macky Sall à Thiès pour les besoins du Conseil des ministres décentralisé
Thiès, le 05 Juin 2014- Les populations de la ville de Thiès ont réservé mercredi un accueil triomphal au chef de l’Etat Macky Sall, venu dans la cité du rail pour présider un conseil de ministres décentralisé. Le chef de l`Etat a été reçu par le maire de Thiès, Idrissa Seck.




La proposition faite par le ministre de l’Intérieur de faire voter les électeurs issus de la révision ordinaire de 2015 par leur récépissé et carte d’identité, suite à des «problèmes d’impression», n’a pas trouvé de consensus. Abdoulaye Daouda Diallo regrette ce désaccord entre le courant du «Oui» et celui du «Non» et prend à témoin «l’opinion nationale».

La Direction générale des élections (Dge) informe que «pendant l’impression des cartes d’électeur issues de la révision ordinaire de 2015, il est apparu des problèmes techniques qui ont empêché la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) d’éditer l’ensemble des cartes concernées par cette révision». Dans un communiqué, indique-t-on, devant ce «cas de force majeure», le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a initié une rencontre avec les représentants des courants du «Oui» et du «Non» en présence d’un représentant de la Cena pour les informer de cet état de fait et envisager une solution pouvant garantir la participation des citoyens concernés au référendum du 20 mars 2016.
Ainsi, ajoute la Dge, «une proposition a été faite de faire voter, avec leur carte nationale d’identité accompagnée du récépissé délivré par la commission administrative dûment visé par la Cena (Commission électorale nationale autonome), les cito­yens figurant sur la liste d’émargement des bureaux de vote et qui n’auraient pas reçu à temps leur carte d’électeur».
«Malheureusement», déplorent les services de Abdoulaye Daouda Diallo chargés d’organiser le scrutin du 20 mars, cette proposition «n’a pas reçu le consensus nécessaire à son application». Le communiqué souligne que le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique «regrette l’absence du consensus requis en la matière et en informe l’opinion nationale».
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