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Louga: Des jeunes arabisants battent campagne pour le "Non"
Publié le lundi 14 mars 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Le
© aDakar.com par DF
Le Front du Non "Ñani Bañe Na" rencontre la presse
Dakar, le 11 mars 2016 - Le Front du Non "Ñani Bañe Na" a tenu une conférence de presse pour se prononcer sur l`ouverture de la campagne pour le référendum du 20 mars. Les animateurs du front ont aussi dénoncé l`usage des moyens de l`État par le camp du "Oui".




Des membres de l’Association des écoles coraniques du Sénégal ont lancé, jeudi à Louga, un appel pour voter "Non" au référendum du 20 mars prochain estimant que les points soumis au choix du peuple ne prennent pas entièrement en compte les préoccupations des musulmans.

"Avant de faire un choix qui va impacter sur les générations futures, il faut se poser la question de savoir ce qu’en pensent l’Islam et le Coran, notre seule référence", a déclaré au cours d’un grand rassemblement à la place de la Gare Serigne Abdoullahi Mbacké Dame Asta.

Parcourant les quinze points soumis à l’arbitrage des citoyens, le jeune marabout porte-parole d’une délégation venue de Touba, a déclaré "que cette constitution n’accorde aucun crédit à la foi des musulmans et demeure sous influence occidentale".

Cette consultation aurait pu être une occasion de corriger certaines
injustices vécues par les musulmans qui constituent 95 % de la population, a déclaré le jeune marabout.

Il a dressé un tableau sombre de l’enseignement coranique au
Sénégal où, selon lui, "ses adeptes vivent le martyr et sont traqués dans les rues quotidiennement".

"Nous ne recevons aucun franc des 40% du budget national dédiés à l’éducation et cet enseignement coranique existe grâce à la volonté des citoyens", a ajouté Serigne Abdoulahi Mbacké.

Le conférencier s’est livré ensuite à une véritable critique de la marche de l’Etat marquée par "une prédominance du pouvoir exécutif sur le législatif et le judiciaire".

"Cette consultation aurait pu consacrer un rééquilibrage de ces pouvoirs", a-t-il estimé notant que "sur ce point les tenants du pouvoir n’imitent pas les occidentaux dont les parlements et les juges ont un pouvoir réel".
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