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Agressés, hués, injuriés et menacés de mort: Tanor et compagnie organisent la riposte
Publié le vendredi 11 mars 2016  |  Sud Quotidien
Scènes
© aDakar.com par DF (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Scènes de violences à la Maison du Parti socialiste
Dakar, le 10 mars 2016 - Des scènes de violences ont été observées à la Maison du Parti socialiste. Plusieurs responsables venus prendre part, samedi 5 mars, à la réunion du bureau politique, ont été attaqués.




Le Parti socialiste (Ps) a décidé de porter plainte contre X pour voie de faits, coups et blessures, agression et menaces de morts. Mieux, le parti de feu Léopold Sédar Senghor envisage de mettre sur pied une commission, afin d’entendre toutes les personnes impliquées dans le saccage et l’agression dont ont fait l’objet les membres du Bureau politique. L’information a été donnée hier, mercredi 9 mars, par Abdoulaye Wilane, porte-parole du Ps, qui a par ailleurs invité ses camarades de parti à battre campagne pour le Oui au référendum prochain.

Que les commanditaires et auteurs des agressions et saccages de la salle du Bureau politique du Parti socialiste (Ps), le samedi 5 mars dernier, se le tiennent pour dit. Le parti de feu Léopold Sédar Senghor compte sanctionner, aux plans politique et judiciaire, les actes commis, à la hauteur de leur gravité. L’information a été livrée à la presse par le porte-parole du Ps, en l’occurrence Abdoulaye Wilane.

En effet, en marge de la réunion extraordinaire du Secrétariat exécutif national du parti, qui s’est tenue hier, mercredi 9 mars, le maire de Kaffrine a fait savoir que «le Ps a décidé de se donner les moyens légitimes et légaux, avec le temps pédagogique, de prendre les mesures qui s’imposent à cette situation».

A l’en croire, après constat d’huissier, le parti a porté l’affaire en justice, contre X. Cela, parce qu’il a été constaté la présence de nervis qui ne sont pas des militants du Ps, selon lui. Pis, indique-t-il, ces derniers avaient agi comme s’ils étaient commandés par des tiers, après avoir constaté leur échec au sein du Bureau politique. Même s’il se refuse d’avancer un nom de responsables, M. Wilane indique tout de même que des preuves claires, nettes et précises sont en leur possession. Par conséquent, les auteurs et commanditaires seront poursuivis pour voie de fait, coups et blessures, injures publiques, agression et de menaces de mort, entre autres, informe-t-il.

Sur le plan politique, le porte-parole du Ps annonce la mise sur pied d’une commission interne au Ps, chargée d’entendre les mis en cause. A l’en croire, des preuves existent sur l’implication de certains responsables du parti. Cependant, se voulant prudent, il a refusé de livrer les noms des personnes qui seront entendues par ladite commission, arguant que l’affaire est pendante devant la justice. Il a tout de même fait savoir qu’au terme des auditions, les mesures qui s’imposent à ces actes graves seront prises, sans toutefois donner le type de sanctions prévues en cas de manquement grave.

Par rapport à l’absence du maire de la ville de Dakar, à la poursuite de la réunion du Bp, au lendemain des incidents, Wilane n’a pas voulu épiloguer dessus. Pour lui, il leur a été informé que Khalifa Sall a voyagé le soir des incidents pour des raisons familiales. Quant aux raisons de l’absence du maire de Podor, Aïssata Tall Sall, l’édile de Kaffrine a tout simplement esquivé la question, se limitant à retourner la question aux journalistes.

Par ailleurs, Abdoulaye Wilane, qui s’est réjoui de la décision du Bureau politique de voter Oui au référendum du 20 mars prochain, a invité tous les militants à s’investir dans cette campagne du référendum. Estimant que les réformes comprises dans le projet de révision constitutionnelle sont sans précédent, Wilane invite les populations à voter massivement pour le Oui. Il a dans la même lancée demandé à ses camarades de parti de convaincre et non de contraindre, comme le voulait ceux qui s’étaient attaqués au Bureau politique, le samedi dernier.
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