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Observation du scrutin : La Société civile forclose
Publié le vendredi 11 mars 2016  |  Le Quotidien
Référendum:
© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Référendum: Les partisans du "OUI" ou du "NON" déjà en ordre de campagne




Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) veut «des mesures exceptionnelles» pour lui permettre de superviser le scrutin du 20 mars prochain. Souhaitant un report du référendum, ces organisations assurent que les conditions ne sont pas réunies pour bien mener leur mission. Mais, en tout état de cause, le professeur Babacar Guèye et Cie s’engagent à veiller au respect du Code électoral.

Il risque de ne pas y avoir d’observateurs au référendum du 20 mars prochain. Pour cause, le Collectif des organisations de la Société civile pour les élections (Cosce) estime que les conditions ne sont pas réunies, et les délais ne seraient pas respectés. «Vu les délais très courts qui ont été décidés pour le référendum, nous qui observons les élections en général, n’avons pas pris des dispositions à temps pour pouvoir être accrédités auprès des autorités», a déploré Maïmouna Dieng, secrétaire permanente de la plateforme des acteurs non étatiques du Sénégal, par ailleurs membre du Cosce.
A l’en croire, le président la République, à la suite des élections de 2012, avait signé un décret pour règlementer l’observation électorale. Et dans ce décret, dit-elle, il est mentionné que pour une demande d’accréditation auprès du ministre chargé des Elections, il faut déposer la demande au minimum 25 jours avant la date de l’élection en question. Or, ce délai est passé. «Face à cette situation exceptionnelle, nous demandons des mesures exceptionnelles pour autoriser les accréditations auprès du ministère de l’intérieur sinon nous ne pourrons pas faire des observations électorales», a plaidé le président du Cosce. L’autre point concerne le déploiement des ressources humaines. A cet effet, le professeur Babacar Guèye estime qu’il faut que des moyens soient mobilisés en urgence pour dé­plo­yer des milliers d’observateurs dans tous les départements du pays. Ce qui, selon lui, demande un minimum de temps.
Ces contraintes risquent d’empêcher le Cosce de dépêcher des observateurs pour ce référendum. L’importance de l’observatoire, rappellent ces membres de la Société civile, c’est de permettre un bon déroulement du scrutin et de s’assurer que celui-ci s’est tenu en toute transparence. Cette absence d’observateurs risque de remettre en question la fiabilité du scrutin.
Pour faire connaître ses arguments, le Cosce a tenu hier un point de presse au Radisson, pour donner les arguments qui fondent la demande de report et de regretter de n’avoir pu infléchir la décision de l’autorité.
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