Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Référendum du 20 mars: Gadio et Cie appellent à un NON massif
Publié le lundi 7 mars 2016  |  Enquête Plus
Cheikh
© aDakar.com par MC
Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des affaires étrangères du Sénégal, président de l`Institut Panafricain de Stratégie
Cheikh Tidiane Gadio a introduit une communication sur: "L`intégration africaine: décalage entre les textes et la réalité". C`était à l`occasion de la journée culturelle du Réseau des boursiers et anciens boursiers de la Fondation Konrad Adenauer.




Positionné dès le départ dans le camp du refus (Ñaani Bañ Na), le Mouvement panafricain et citoyen/Luy jot jotna (Mpcl) appelle ses partisans, amis et sympathisants à ne pas s’abstenir et à ne pas rester en marge d’un débat essentiel pour le futur de notre démocratie et pour la défense de l’exception sénégalaise en allant massivement voter NON le 20 mars prochain.

Cheikh Tidiane Gadio, initiateur dudit mouvement et ses camarades, estiment dans une déclaration parvenue hier à EnQuête, que ‘’ le NON massif, quelle que soit par ailleurs l’issue du scrutin, ouvrira la porte à un débat fécond et continu sur les voies et moyens de la mise en place d’une nouvelle constitution sénégalaise, aux réformes réellement consolidantes, symbolisées par un retour du quinquennat et par la fin des excès et dérives du présidentialisme fort qui demeure le véritable talon d’Achille de notre République et de notre démocratie’’.

Cette posture du président du MPCL et de ses camarades fait suite à leur demande de report du référendum. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Gadio et compagnie invitaient Macky Sall au report pur et simple de la consultation électorale du 20 mars 2016. Leur objectif, disent-ils, ‘’était sans ambiguïté de préserver à tout prix l’exception démocratique sénégalaise en ouvrant la voie à une concertation sereine et à une recherche d’un consensus fort autour d’une nouvelle constitution, soutenue dans son contenu et dans ses idéaux, par l’essentiel des forces vives de notre pays’’.

Mais, se désolent-ils, ‘’en lieu et place, le président de la République semble avoir fait le choix irréversible et regrettable du passage en force avec un référendum organisé au forceps et au pas de course’’. ‘’Les portes du report, de la concertation sincère et de la recherche du consensus, étant résolument fermées, il ne reste au MPCL, à ses militants, amis et sympathisants qu’à se prononcer sur la meilleure façon de manifester notre désaccord profond avec le passage en force et l’organisation d’un référendum coûteux, vidé de sa substance et pourtant évitable’’, décident les camarades de l’ancien ministre des Affaires étrangères sous Abdoulaye Wade.
Commentaires