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Référendum: Le Pit craint une perte de la majorité
Publié le samedi 5 mars 2016  |  Walf Fadjri L’Aurore
Référendum:
© Autre presse par DR
Référendum: Les partisans du "OUI" ou du "NON" déjà en ordre de campagne




Pour le Pit, en décidant de choisir «une voie dont l’issue lui serait contraignante (…) alors que d’autres voies moins contraignantes s’offraient à lui», le Président Sall a donné du grain à moudre à ses détracteurs. «Ce choix du Président Macky Sall est exploité comme relevant d’une simple manœuvre pour justifier son ‘’renoncement à respecter son engagement’’.» D’où l’accusation qui lui est faite de faire du «Wax Waxett», observent les camarades d’Amath Dansokho. Comme pour dire qu’ils n’ont pas été associés au processus, les communistes qui qualifient cette option de Macky Sall d’«inattendue», trouvent qu’elle «a ébranlé les rangs de la coalition qui l’a porté au pouvoir, accélérant même la crise de leadership au sein du Parti socialiste et le départ de certains de ses alliés, tout en offrant à l’opposition, notamment au Parti démocratique sénégalais (Pds), l’opportunité de rassembler, dans un front du «Non», tous ses démembrements qui l’avaient quitté et qui l’avaient fortement affaibli, et même des factions de la société civile». A en croire les gauchistes, ce revirement de Macky Sall a engendré «un renversement - dangereux pour le pouvoir- du processus d’évolution des rapports de force au sein des populations, de plus en plus en faveur des forces qui lui sont hostiles».
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, le secrétariat du Pit relève que cette situation a été rendue possible par le fait que pendant «trois ans, à l’initiative de cadres de son parti, l’Alliance pour la république (Apr)», les débats politiques ont été centrés autour du «respect ou non de son engagement». Mais aussi par le chef de l’Etat, lui-même, qui intervenait «publiquement pour réaffirmer sa volonté de respecter son engagement, que ce soit au pays ou à l’étranger».
Autant de considérations qui poussent les responsables du Pit à redouter une perte de la majorité parlementaire qui pourrait déstabiliser le Sénégal. Et qui les incitent à considérer qu’«appeler les Sénégalais à un ‘’Oui’’ au référendum, pour faire face au camp de la régression, ne peut s’accomplir qu’avec d’énormes difficultés». C’est pourquoi, renseignent-ils, «le ‘’Oui’’ que le Pit va énoncer le 20 mars 2016, doit être pris pour ce qu’il est : un ‘’Oui’’ de combat !»
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