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ONU - Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères : «Nous sommes une petite grande puissance diplomatique»
Publié le vendredi 4 mars 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
La Pologne et le Sénégal promettent de renforcer leur coopération
Le 08 avril 2014- La Pologne ne veut pas faire juste des affaires avec le Sénégal mais ambitionne de tisser ``un partenariat stable et durable’’ pour lui permettre de se développer, a assuré, mardi à Dakar, sa sous-secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères, Beata Stelmach. Elle s’exprimait en marge de la signature d’un protocole de consultations politiques avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye. Elle est accompagné d’une cinquantaine d’hommes d’affaires et de chefs d’entreprises polonaises. Photo: Mankeur Ndiaye, ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l`extérieur




Depuis le 2 janvier dernier, le Sénégal siège au Conseil de sécurité des Nations-Unies en tant que membre non-permanent pour la troisième fois de son histoire. Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères, n’est pas peu fier de voir à nouveau hisser le drapeau sénégalais en son sein, convaincu du rôle qu’il peut y jouer.

«L’élection du Sénégal au Conseil de sécurité est à la fois l’expression d’une reconnaissance internationale des efforts constants de la diplomatie sénégalaise, nourrie d’une culture bien ancrée dans les idéaux démocratiques, mais c’est aussi la manifestation sans conteste d’un renouveau et d’un repositionnement stratégique du Sénégal.» C’est par ces mots que Mankeur Ndiaye résume le retour du Sénégal dans l’organe principal Onusien. Il renchérit : «Nous avons été élus brillamment, sur 191 pays nous avons 187 voix en faisant le porte à porte diplomatique.»
Par ailleurs, il précise que le Sénégal a été également élu pour 4 ans au Conseil exécutif de l’Unesco. Sur la pertinence d’occuper un siège de membre non-permanent, le ministre des Affaires étrangères rétorque que pour faire voter une résolution au Conseil de sécurité, « il faut avoir 9 voix sur les 15 membres sans un vote négatif ou veto d’un des 5 membres permanents» que sont la Russie, la Grande Bretagne, les Etats-Unis, la Chine et la France. Un des rôles qui échoit au Conseil de sécurité est la nomination du secrétaire général des Nations-Unies et à compter du 1er janvier 2017, un nouveau secrétaire général succèdera à Ban Ki-Moon. L’As­semblée générale de l’Onu ne fera qu’entériner la proposition du Conseil de sécurité dont le candidat sera «obligé de passer par Dakar pour être élu». Mankeur Ndiaye estime que de ce fait, «notre leadership en sera automatiquement renforcé, bien que nous ne soyons pas une puissance économique, ni démographique, nous sommes une petite grande puissance diplomatique».
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