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OICS - Trafic de drogues dans le monde : «L’Afrique est une plaque tournante»
Publié le vendredi 4 mars 2016  |  Le Quotidien
L’OCRTIS
© aDakar.com par DF
L’OCRTIS saisit 1, 10 tonne de chanvre indien
Dakar, le 18 Mai 2015 - L’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a annoncé lundi la saisie de 1, 10 tonne de chanvre indien.




L’Afrique demeure l’une des principales zones de trafic de drogues au plan mondial. C’est le constat dressé dans son rapport de 2015 par l’Organe international de contrôle des stupéfiants (Oics) rendu public hier à Dakar. Composée de 125 pages, l’étude a noté que l’Afrique de l’Ouest est utilisée par les trafiquants pour passer de la cocaïne et d’autres stupéfiants en contrebande vers l’Europe.

L’Afrique est une plaque tournante du trafic international de drogues. Cette affirmation, formulée dans le rapport 2015 de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (Oics), est mentionnée dans un document de 125 pages rendu public hier à Dakar. L’étude a également révélé que l’Ouest du continent est utilisé par les trafiquants pour passer la cocaïne, la drogue synthétique, etc. en contrebande vers l’Europe. «Le Nord de la région reste l’une des premières sources des drogues entrant en Europe, tandis que l’Est sert de plus en plus pour le trafic de d’héroïne afghane à destination de l’Europe», indique-t-on. Selon Erik Van Der Veen de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (Unodc), qui renseigne que dix laboratoires clandestins de fabrication de drogues ont été démantelés au Nigeria entre 2011 et juillet 2015, les modalités du trafic de ces stupéfiants sont diverses.
De l’Amérique Latine à l’Afri­que de l’Ouest, M. Der Veen souligne que le trafic s’effectue très souvent par avion. A ses yeux, il y a plus de connexion aérienne entre le Brésil et cette partie occidentale du contient. «On soupçonne que c’est une voie qui est utilisée par les trafiquants de cocaïne, mais également des conteneurs, etc. Par exemple, de petits avions sont venus de l’Amérique du Sud, avant d’atterrir dans la région, en Afrique», a-t-il observé. Et, l’intensification du trafic de drogues, dit-on, s’accompagne non seulement d’un surcroît d’activités de groupes criminels organisés mais aussi de l’augmentation de l’usage illicite de drogues, surtout chez les jeunes. Selon Erik Van Der Veen, qui estime que la situation se caractérise par une absence de données fiables au Sénégal, il y a une augmentation de trafic de drogues dans certaines régions du continent du fait de la production de drogues qui s’y développe. «Les trafiquants en quête de nouveaux marchés illicites où écouler la cocaïne et l’héroïne ciblent des pays africains, comme le Bénin, zone de transit depuis plusieurs dizaines d’années», écrit-on. Et il faut rappeler que ce rapport est publié à quelques semaines de la session extraordinaire de l’As­semblée générale des Na­tions-Unies sur le problème mondial de la drogue prévue en avril 2016. Lors de cette rencontre, il sera examiné le chemin parcouru dans le domaine de la coopération internationale pour lutter contre le problème de la drogue et d’évaluer les résultats obtenus.
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