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Précampagne Brouille à l’Ucs : Baldé face à la fronde de son 3ème adjoint

Publié le vendredi 4 mars 2016 | Le Quotidien

© aDakar.com par DF
Clôture du séminaire international sur le climat
Dakar, le 12 septembre 2015 - La cérémonie de clôture du séminaire international de deux jours sur le climat s`est tenue aujourd`hui à Dakar. La rencontre était organisée par l’Association des maires du Sénégal (AMS), l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et le gouvernement sénégalais. Photo: Abdoulaye Baldé, maire de la ville de Ziguinchor

Dr Georges Massaly, 3ème adjoint au maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, a décidé de ramer à contre-courant de son mentor en votant «Oui» au prochain référendum.

Malgré une forte pression des membres de son parti et de Abdoulaye Baldé, le président de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs), qui prônent le «Non» au référendum, Dr Georges Massaly a décidé d’aller à l’encontre des directives de sa formation politique en votant «Oui» au référendum du 20 mars. Les raisons évoquées, pour ramer à contre-courant de la position de son parti, sont de trois ordres. Pour le Dr Georges Massaly, accompagné de Ibrahima Ba ex-responsable départemental des jeunes centristes de Ziguinchor, c’est d’abord le souci de préserver la tradition démocratique et républicaine du Sénégal qui transparaît dans cette réforme constitutionnelle exprimée par le président de la République. Ensuite, la construction d’une stabilité durable fondée sur la bonne gouvernance, le renforcement des droits du citoyen et celui de l’Etat de droit, et enfin la proposition de retour d’un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois. «Et ce qui est révolutionnaire dans cette réforme, c’est que le mandat en cours est déjà comptabilisé dans le nombre de mandats que le Président peut exercer», a rappelé le Dr Georges Massaly.
Sur les risques de son exclusion de la formation centriste pour cause d’indiscipline, le responsable centriste dit ne point être ébranlé par une telle perspective. Car, pour lui, l’essentiel est de dépasser les clivages politiques, politiciens, partisans et de voir à travers ces réformes, le seul intérêt de la République. «Et je m’étonnerais que je sois exclu de l’Ucs, un parti démocratique et qui doit donc favoriser le débat interne», rassure-t-il. Et si par extraordinaire, il venait à être exclu de ce parti, il ne manquerait pas avec sa base, d’en tirer toutes les conséquences, avertit-il.